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FESTIVALS Norvège

Des films du Sud à Oslo

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- Le Festival des films du Sud d'Oslo commence. Au programme : 90 films venant d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine

Des films du Sud à Oslo

La 23ème édition du Festival des films du Sud d'Oslo, qui est le plus grand événement cinématographique de la capitale norvégienne, va être ouverte ce soir (10 octobre) par Wakolda [+lire aussi :
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de l'Argentine Lucía Puenzo, sur un des hommes les plus détestables de l'Histoire, l'inventeur de l'eugénisme et Ange de la Mort SS Josef Mengele. Après la guerre, celui-ci a fui vers l'Argentine, Bariloche exactement, dans la province du Rio Negro. "C'est presque un paradoxe de penser que Mengele, obsédé comme il l'était par la pureté raciale, a fini sur un continent où tout le monde est de sang mêlé", fait observer Puenzo. Wakolda, soutenu par le Fonds Sud de Norvège, a fait son avant-première mondiale au dernier Festival de Cannes dans la section Un Certain Regard.

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Jusqu'au 20 octobre, le festival d'Oslo va présenter 90 longs métrages features venus d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine. 19 de ces titres sont en compétition pour le Miroir d'argent (et les 50 000 euros qui lui sont assortis), notamment Le Passé [+lire aussi :
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de l'Iranien Asghar Fahradi et The Lunchbox [+lire aussi :
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de l'Indien Ritesh Batra, tous deux programmés au Festival international du film de Norvège de Haugesund.

La réalisatrice saoudienne Haifaa al-Mansour viendra quant à elle en personne accompagner le premier long métrage jamais tourné dans son pays, Wadjda [+lire aussi :
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, où une fillette de dix ans s'inscrit à une compétition de récitation chantée du Coran pour gagner l'argent nécessaire à l'achat du vélo vert dont elle rêve – sauf que dans son pays (où il n'y a pas de cinémas), les femmes ne peuvent ni monter à vélo, ni conduire, ni marcher seules dans la rue.

Oslo va également accueillir le réalisateur thaïlandais Apichatpong Weerasethakul, lauréat de la Palme d'or 2010 avec Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures [+lire aussi :
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. Il présentera ainsi en personne la rétrospective consacrée par le festival à ses longs métrages et à ses courts. Le metteur en scène franco-algérien Nadir Moknèche accompagne quant à lui le drame sombre Goodbye Morocco [+lire aussi :
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, et le Turc Yesim Ustaoglu Araf-Somewhere in Between [+lire aussi :
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.

Sept films d'animation japonais ont été sélectionnés pour le volet Mangapolis, dont le lauréat du Miroir d'argent de l'année dernière (Wolf Children de Mamoru Hosoda) sera présentés par l'expert des mangas Hans Ivar Stordahl. Mangapolis ne se trouve pas sur les cartes géographiques : c'est un village numérique créé par Oslo pour accueillir les passionnés de culture pop japonaise. Au Japon, 1,1 milliard de livres de manga sont vendus chaque année.

The Spider Cave (Pan si dong/photo) de Dan Duyu (1927), auquel la Chine doit son tout premier long métrage, Yan Ruisheng (1921), aura droit à une deuxième grande première norvégienne. Ce film, que les Archives du cinéma de Chine considèrent comme une oeuvre clef, a été longtemps perdu, avant qu'une copie ne refasse son apparition parmi la collection de la Bibliothèque nationale de Norvège de Moi-i-Rana.

Une copie restaurée du film (lancé pour la première fois au Colosseum d'Oslo en janvier 1929 sur de la musique jouée sur place par un orchestre) sera présentée par l'historien du cinéma Chris Berry et l'archiviste Tina Anckarman. Une autre sera renvoyée en Chine.

Le Marché de la coproduction, organisé comme chaque année par le Fonds Cinéma du Sud norvégien et l'Institut du cinéma de Norvège, va donner l'occasion à 12 projets internationaux (choisis parmi 143 candidats) d'être pitchés à des producteurs norvégiens. Si des collaborations se nouent, les coproductions qui s'ensuivent auront accès à une aide provenant des 800 000 euros dédiés par l'État aux PVD. 

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(Traduit de l'anglais)

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