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PRODUCTION Europe / États-Unis

Une audience mondiale pour le cinéma européen

par 

- Killing Time, La Vida Inesperada et Welcome to New York ont trouvé des partenaires américains

Une audience mondiale pour le cinéma européen
Javier Cámara and Raúl Arévalo in Jorge Torregrossa's La Vida Inesperada

Pour le thriller Killing Time, que le scénariste et réalisateur espagnol Antonio Hernández va tourner en anglais à Madrid ce printemps, la productrice Beatriz Bodegas (La Vida Inesperada) a été rejointe par Rene Bastian, de la société new-yorkaise Belladonna Productions. "Compte tenu de la situation économique de l'Espagne, les producteurs de là-bas essaient de trouver de nouvelles manières de financer leurs films", explique ce dernier, qui a produit des titres indépendants comme Sue d'Amos Kollek,Transamerica de Duncan Tucker et Cold in July de Jim Mickle, en compétition au dernier Festival Sundance.

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Bastian, né en Allemagne, a déjà collaboré avec Beatriz Bodegas sur La Vida Inesperada de Jorge Torregrossa, avec Javier Camara et Raul Arevalo, un film qui a été tourné entièrement à New York, où les productions bénéficient de crédits d'impôts. "38 des états américains proposent des crédits d'impôts, qui fonctionnent tous un peu différemment, précise Bastian. À New York, ils portent sur 30 % des coûts de production. Combiner cela avec les pré-ventes, l'argent flou venant d'Europe et les apports d'investisseurs privés est une manière excellente de financer les films".

Welcome to New York [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
d'Abel Ferrara, le film sur le scandale Dominique Strauss-Kahn interprété par Gérard Depardieu et Jacqueline Bisset, également coproduit par Belladonna, profite lui aussi des incitations fiscales. "Le budget a été entièrement levé en Europe grâce à la société de ventes internationales Wild Bunch, qui a développé le projet".

Il faut souligner que Cold In July de Jim Mickle, présenté par Belladonna à Sundance, a été entièrement financé par les sociétés parisiennes Backup Films et Memento Films.

Pendant de nombreuses années, les producteurs européens ont préféré produire des films dans leur langue natale et dans leur pays, où ils pouvaient accéder à des subventions et profiter des pré-ventes télévision, mais les mécanismes de financement ont changé dans le monde entier : "Nous grandissons maintenant ensemble sur le plan culturel, estime Bastian, donc il nous faut instaurer dans notre travail de nouvelles pratiques répondant à cette tendance. Dans tous les pays, il y a des producteurs qui ont envie de produire des films en anglais pour attirer une audience mondiale".

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(Traduit de l'anglais)

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