09/04/2014 - Le 32ème BIFFF programme une centaine de longs métrages horrifiques en tous genres, et inaugure un tout nouveau marché de coproduction dédié au cinéma de genre

Ablations d’Arnold de Parscau

Hier soir a débuté le 32^ème Brussels International Fantastic Film Festival. Durant plus de dix jours, l’un des plus grands festivals fantastiques européens accueillera des films venus des quatre coins du monde, et fera frissonner un public conquis d’avance grâce à une sélection variée mais pointue, et des évènements déjantés. Au programme, des zombies bien sûr, quelques vampires, des professeurs fous, des samouraïs, des psychopathes en tous genres, et même des pirates de l’espace. Ames sensibles, passez votre chemin si vous croisez la section Midnight Xtremes, et contentez-vous des cinq productions fantastiques destinées au jeune public, dont Ragnarok [+lire aussi :
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fiche film] (sorte d’Indiana Jones norvégien) ou The Adventurer (de Jonathan Newman), coproduction belge (Umedia). Parmi les nombreux invités, on notera la présence de Terry Gilliam, ou encore du nouveau pape du cinéma de genre espagnol, Alex de la Iglesia. A noter également que pour la première fois cette année, Bruxelles accueillera Frontières, le premier marché européen de coproduction dédié au cinéma fantastique.

Dans la compétition thriller, on retrouvera un premier film belge, Ablations [+lire aussi :
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fiche film] d’Arnold de Parscau (sur un scénario de Benoît Delépine), l’histoire d’un père de famille bien sous tous rapports (ou presque), qui se réveille un matin avec un rein en moins… Devant la caméra, un casting de première classe (Denis Ménochet, Virginie Ledoyen, Yolande Moreau, Philippe Nahon), pour ce film produit par Nexus Factory. Autre production belge, Let Me Survive [+lire aussi :
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fiche film] d’Eduardo Rossoff, produit par Banana Films, la plongée (littérale) en enfer de Kate, retrouvée seule en mer sur un canot pneumatique, alors que son mari et sa fille ont disparu. 

Si la compétition internationale est largement dominée par les productions nord-américaines et asiatiques, on retiendra la sélection de The Machine de Caradog W. James (Royaume-Uni), et bien évidemment, Witching & Bitching [+lire aussi :
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interview : Álex de la Iglesia
fiche film], le nouveau film d’Alex de la Iglesia. L’Espagne est d’ailleurs le pays qui tire le mieux son épingle du jeu (avec le Royaume-Uni) parmi une sélection européenne relativement mince cette année (on notera d’ailleurs la quasi-absence des pays scandinaves, contrairement aux années précédentes), avec une dizaine de productions et de coproductions retenues dans les diverses sélections.