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Rapport: la diplomatie culturelle a besoin d'un nouvel élan

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- La diplomatie culturelle est source d'avantages pour l'économie grâce à un meilleur accès au marché des industries culturelles et créatives européennes, à une diversité culturelle renforcée et à un plus large partage des valeurs européennes

Rapport: la diplomatie culturelle a besoin d'un nouvel élan

A l’initiative du Parlement européen, un rapport publié aujourd’hui par la Commission européenne met en lumière les effets positifs qu’aurait la creation d’un programme de diplomatie culturelle ou “pouvoir discret” sur l’Union Européenne et ses Etats membres.

« La diplomatie culturelle nous donne l’occasion de partager avec d’autres pays notre culture et nos valeurs européennes telles que les droits de l’homme, la diversité et l’égalité, » a déclaré Madame Androulla Vassiliou, commissaire chargée de l’éducation, de la culture, du multilinguisme et de la jeunesse. « Elle est également bénéfique pour l’emploi et la croissance. J’appelle la future Commission et le Parlement européen à mettre en œuvre les recommandations du rapport. »

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Le rapport se fonde sur des travaux de recherche dans les 28 États membres, les 16 pays du voisinage (Algérie, Arménie, Azerbaïdjan, Belarus, Égypte, Géorgie, Israël, Jordanie, Liban, Libye, Moldavie, Maroc, Territoire palestinien occupé, Syrie, Tunisie et Ukraine) et 10 pays stratégiques (Brésil, Canada, Chine, Inde, Japon, Mexique, Russie, Afrique du Sud, Corée du Sud et États-Unis d’Amérique).   

Les recommandations sur la manière d’accroître l’impact de la diplomatie culturelle sont les suivantes :   

  • Une meilleure coordination et un personnel spécialisé, tel que des attachés culturels dans les délégations de l'UE ;
  • de nouvelles méthodes de financement et de collecte de fonds, y compris le cofinancement et les partenariats public-privé ;
  • la mise en commun de ressources d’organismes culturels et des États membres, notamment par l’intermédiaire de leurs instituts culturels et de leurs attachés à l’étranger ;
  • la suppression des obstacles à la mobilité, par exemple en facilitant les conditions d’obtention de visas pour les opérateurs culturels ;
  • une meilleure communication avec les jeunes, par exemple en développant des programmes d’échanges éducatifs et culturels ;
  • la recherche de partenaires clés, axée plus particulièrement sur les villes ;
  • la facilitation de l’échange d’expériences et de bonnes pratiquesentre des artistes de différents pays, des responsables culturels, des journalistes ou des écrivains ;
  • l'autonomisation des acteurs culturels locaux en facilitant la coopération avec des organisations et/ou des fondations culturelles ;
  • l'amélioration du suivi et de l’évaluation de projets et de politiques en matière de diplomatie culturelle.

 Le rapport et ses recommandations seront examinés avec des représentants des États membres et du Parlement européen. 

La culture en tant qu’aspect clé des relations extérieures est l’un des trois objectifs stratégiques de l’Agenda européen de la culture, un cadre politique global qui guide les travaux conjoints de la Commission et des États membres depuis 2007. (EU Neighbourhood Info)

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