email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

VENISE 2014 Orizzonti / Italie

Politique, littérature et film noir sur le Lido

par 

- Trois films italiens sont en lice dans la grande section parallèle de la Mostra de Venise ; Franco Maresco fait son retour avec un film sur Berlusconi

Politique, littérature et film noir sur le Lido
Senza nessuna pietà de Michele Alhaique

Trois films italiens concourront cette année dans la section Orizzonti, la grande section parallèle de la Mostra de Venise, que son directeur Alberto Barbera, a rendue compétitive. Pour lui, le fait d'avoir deux sections compétitives est "une manière de distinguer des films différents, des objectifs différents, qu'on peut percevoir comme les deux côtés d'une même médaille. De grands réalisateurs ont pour cela accepter de se confronter à de jeunes talents".

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)
Hot docs EFP inside

Senza nessuna pietà (litt. "sans aucune pitié"), premier long métrage derrière la caméra de l'acteur Michele Alhaique, est aussi la première production d'un des acteurs les mieux aimés du public italien, Pierfrancesco Favino, qui en tient le rôle principal aux côtés de Greta Scarano, Claudio Gioé, Adriano Giannini et Ninetto Davoli. Ce titre est décrit par Favino comme "un film de genre avec une structure narrative différente de celles dont nous avons l'habitude, un récit dépourvu de moralisme et une histoire d'amour racontée avec une délicatesse touchante ". Son héros, Mimmo, est "un homme qui aime son travail manuel d'ouvrier en bâtiment, mais qui se retrouve exploité, pour son physique d'armoire à glace et son caractère, par le clan dont il fait partie et se retrouve dans le rôle agressif d'un collecteur de dettes amené à punir ceux qui ne respectent pas les règles". Senza nessuna pietà sera distribué par BiM.

Franco Maresco, absent des écrans depuis sept ans, date de sa rupture avec son associé Daniele Ciprì, revient avec Belluscone, una storia siciliana. "Belluscone", c'est Berlusconi en sicilien, car le film raconte les vingt ans au pouvoir de Berlusconi vus de son pilier électoral, la Sicile, à laquelle il doit la victoire éclatante qu'il a remportée en 2001, ainsi que son président du Sénat et son ministre de la Justice, entre autres. Le film de Maresco est "un film complexe, dense, provocateur, très profond, estime Alberto Barbera. C'est un film personnel où l'histoire de Berlusconi est mêlée à des réflexions sur le thème de la mafia, sur la fin d'une époque, sur la crise qu'a vécue lui-même l'auteur".

Le troisième titre italien de la section Orizzonti,La vita oscena de  Renato De Maria, met en scène la compagne et muse du réalisateur, Isabella Ferrari, face au jeune Clément Métayer, à Roberto De Francesco et à Iaia Forte. Le film, tiré du roman éponyme d'Aldo Nove, retrace un voyage visionnaire et psychédélique, un parcours halluciné dans la vie d'un garçon (Métayer) à la vision altérée, dans l'attente d'une fin qui n'arrive pas. Le scénario aussi est de De Maria.

Hors-compétition, le public d'Orizzonti pourra découvrir le documentaire Io sto con la sposa, une coproduction italo-palestinienne signée par Antonio Augugliaro, Gabriele Del Grande et Khaled Soliman Al Nassiry qui suit un poète palestinien de Syrie et un journaliste italien qui rencontrent à Milan cinq Palestiniens et Syriens qui ont débarqué à Lampedusa pour fuir la guerre et décident de les aider à poursuivre leur voyage clandestin vers la Suède. Ce film tourné caméra à l'épaule relate des faits qui se sont réellement produits, entre le 14 et le 18 novembre 2013.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

(Traduit de l'italien)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy