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GIJON 2014

Halfway : des fantômes de l'Art Nouveau

par 

- Ce nouveau film de Geoffrey Enthoven après Hasta la vista a assuré la clôture du 52ème Festival international de film de Gijon

Halfway : des fantômes de l'Art Nouveau

En attendant que sa première superproduction, Winnipeg, voie le jour, le Flamand Geoffrey Enthoven, réalisateur du film plusieurs fois primé Hasta la vista [+lire aussi :
bande-annonce
interview : Geoffrey Enthoven
fiche film
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, a présenté son nouveau film hors-compétition en clôture du 52ème Festival international du film de Gijon. Ce titre, Halfway [+lire aussi :
interview : Geoffrey Enthoven
fiche film
]
, a été lancé dans les salles flamandes et bruxelloises en février dernier et sur le circuit des festivals à l'occasion du Festival de Varsovie, où Cineuropa a rencontré le réalisateur (lire l'interview).

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Comme il l'avait fait pour Happy together, le réalisateur a concentré l'action de ce film dans un seul lieu : une demeure Art Nouveau que vient d'acheter un architecte nommé Stef (Koen de Graeve) après s'être séparé de sa femme, Natalie (Veerle Baetens). Sur place, le fantôme d'un ancien habitant, Theo (Jurgen Delnaet), semble déterminé à lui rendre la vie impossible pour qu'il évacue la maison. La confrontation entre Stef et Theo va se compliquer avec l'arrivée de la fille de Theo (Evelien Bosmans).

Enthoven utilise le décor de cette maison comme toile de fond aux interactions problématiques et exclusives entre ces voisins improbables, tirant le meilleur parti possible de ses acteurs et parvenant, comme dans certains de ses autres films, à évoquer sur un ton léger et sympathique un sujet aux implications émotionnelles et morales profondes, dont la gravité s'accentue au dernier acte du film et qui amène à réfléchir aux notions d'honnêteté, de culpabilité, de rédemption et d'amour, entre autres. Cepedant, le sentiment de déjà vu que provoque le film est trop fort pour qu'on ne se dise pas que Halfway est une comédie de transition et qu'elle est, comme son titre, à "mi-chemin", dans la carrière de son réalisateur, entre les lauriers du passé et les promesses de l'avenir.

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(Traduit de l'espagnol)

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