19/01/2015 - En 2014, l'Europe occidentale est restée le premier marché international pour les films français, mais l'Eldorado chinois monte en régime

Détaillés par UniFrance lors d'une conférence de presse organisée durant les 17^èmes Rendez-vous du cinéma français à Paris, les résultats 2014 des films hexagonaux à l'étranger (lire la news), dessinent une carte du monde aux contours assez habituels avec néanmoins quelques mutations en gestation. 

L'Europe occidentale reste le premier marché du cinéma français dans le monde avec 33 millions d'entrées en 2014 (29,8 % du total). Le territoire le plus favorable est l'Allemagne avec 8,63 millions de spectateurs (+113 %) et notamment un triomphe pour la comédie Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? [+lire aussi :
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fiche film] qui y a enregistré 3,7 millions de spectateurs, pointant à la 3^ème place du box-office annuel local, toutes nationalités confondues. Les films français ont également réussi une bonne année 2014 en Italie avec 6,14 millions d'entrées (+57 %), dont de très jolis scores pour Belle et Sébastien [+lire aussi :
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fiche film] (1,2 million de spectateurs) et La Belle et la Bête [+lire aussi :
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fiche film] (800 000). En revanche, la pénétration du cinéma français au Royaume-Uni connaît une disette inquiétante avec des sorties se raréfiant et sur des combinaisons de copies de plus en plus restreintes. A noter enfin que l’Europe occidentale est très nettement la zone la plus favorable pour les longs métrages en langue française (54 % du total des spectateurs internationaux de ces films en 2014).

L'Europe Centrale et Orientale a représenté l'an dernier 12,1 millions de spectateurs (10,9% des entrées du cinéma français dans le monde), dont 6,94 millions pour la Russie. Dans cette zone géographique, Lucy [+lire aussi :
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fiche film] a cartonnéavec plus de 5 millions d’entrées, mais il faut aussi signaler entre autres le succès des Vacances du petit Nicolas [+lire aussi :
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fiche film] en Pologne (plus de 600 000 spectateurs). 

Avec 28,3 millions d'entrées, l'Asie a concentré l'an dernier 25,5 % des entrées des films français à l'international. La progression spectaculaire des résultats en Chine (5,2 millions de spectateurs en 2013 contre 17,4 millions l'an dernier avec huit films seulement en raison des limites imposées par les quotas) est évidemment un signal majeur donnant crédit à l'actuel président d'UniFrance, Jean-Paul Salomé, qui ne cesse de multiplier les initiatives en direction de ce pays. Au-delà de l'Eldorado chinois, un record a aussi été signé au Vietnam par le cinéma français qui y a passé pour la première fois le cap des 500 000 entrées. Par contre, les résultats en Corée du Sud ont été plutôt décevants malgré des sorties audacieuses sur de belles combinaisons de copies. 

Aux Etats-Unis et aux Canada, les films français ont attiré 21,7 millions de spectateurs (19,5 % du total 2014 à l'international) avec un rôle majeur joué par Lucy (plus de 16 millions d'entrées), tandis que l'Amérique latine a offert 12,2 millions de spectateurs au cinéma hexagonal (soit 11% des entrées des films français à l’étranger) avec le Mexique en figure de proue (5,4 millions d’entrées), le Brésil en forte progression (près de 4 millions de spectateurs) et la Colombie àplus de 1 million d'entrées. Le panorama mondial 2014 du cinéma français est complété par l'Océanie (2,3 millions d'entrées, soit 2 % du total) et l'Afrique (1,4 million de spectateurs).