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INDUSTRIE Roumanie

L'industrie du film roumaine pourrait bientôt dégager 350M € de chiffre d'affaires par an

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- Le chiffre d'affaires actuel est de 53 millions d'euros, dont 82% viennent des productions étrangères tournées en Roumanie

L'industrie du film roumaine pourrait bientôt dégager 350M € de chiffre d'affaires par an

Une étude conduite par la société d'audit PricewaterhouseCoopers (PwC) montre que le chiffre d'affaires de l'industrie du film roumaine pourrait passer des 53 millions d'euros actuels à 350 millions, si l'État la soutenait. La Roumanie est en effet un des rares pays d'Europe de l'Est où l'État n'offre aucune incitation financière aux sociétés de production étrangères souhaitant tourner sur son sol. 

“Bien que la Roumanie dispose d'infrastructures comparables à celles des marchés les plus développés d'Europe, de professionnels très doués, d'un cinéma encensé partout dans le monde et d'une grande variété de lieux de tournage possibles qui ont déjà permis d'attirer vers nous quelques grosses productions étrangères, notre industrie du film est relativement stagnante, ces dernières années. Les tarifs d'ensemble proposés aux productions qui tournent en Roumanie sont très concurrentiels, mais la différence des prix par rapport aux pays voisins (de 3% à 5%) ne suffit pas à compenser l'absence des incitations fiscales qui existent dans la plupart des pays environnants", explique dans Business Review Bogdan Belciu de PwC Roumanie, qui fait partie des auteurs de l'étude. 

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Selon l'étude de PwC, le secteur du cinéma emploie présentement 650 à 750 professionnels, alors que leur nombre pourrait être porté à 5600. 

La situation pourrait cependant changer ces prochaines années, les plus grands studios roumains (anciennement connus sous le nom de Studios MediaPro, étant la propriété de MediaPro Entertainment, qui fait partie de Central European Media Enterprises) ayant de nouveaux propriétaires qui les ont renommés Studios de Bucarest. Avec les Studios Castel, qui ont déjà attiré sur le sol roumain de grosses productions, comme Ghost Rider, le dynamisme des Studios de Bucarest pourrait convaincre le gouvernement roumain du profit qu'il y a à tirer de l'industrie du cinéma, notamment devant les exemples des voisins bulgare et hongrois.

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(Traduit de l'anglais)

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