09/02/2016 - Après Locarno, Toronto, Rio de Janeiro et Rotterdam, Bella e perduta a conquis le festival international le plus important le Scandinavie

Le réalisateur Pietro Marcello (gauche) et le scénariste Maurizio Braucci avec leur prix (© Violetta Kovacka/GIFF)

“Je suis très fier de recevoir, dans le cadre d'un festival nord-européen aussi prestigieux que Göteborg, un prix qui porte le nom d'un des cinéastes les plus éminents de l'Histoire : Ingmar Bergman”. C'est avec ces mots que Pietro Marcello, l'auteur de Bella e perduta [+lire aussi :
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Son film, sélectionné en compétition à Locarno puis invité notamment à Rio de Janeiro et Rotterdam, a conquis le grand rendez-vous cinématographique scandinave. Le jury du Prix Bergman (qui se composait de la réalisatrice grecque Athina Rachel Tsangari, de Mary Ramos, coordinatrice musique pour Quentin Tarantino, et du réalisateur suédois Kristian Petri) a voulu souligner pour motiver le prix "la splendeur élégiaque du film, sa générosité d'esprit et sa capacité à réveiller notre foi en l'humanité en ces temps de cynisme, tout en apportant quelque chose de neuf au cinéma".

Pietro Marcello a commenté : “Bella e perduta est un projet indépendant, réalisé dans la liberté la plus totale en termes de méthode et de calendrier. C'est probablement le travail le plus complexe et précieux que j'aie fait jusque là. C'est un film sur les sentiments de gens simples, sur les injustices et sur le rapport de l'homme à la nature. Nous sommes fiers de ce film parce qu'il a une âme (non pas grâce à nous mais parce qu'il a une énergie propre), pour son humanité et pour l'alchimie de ses paysages".

(Traduit de l'italien)