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CANNES 2016 Italie

Périclès mène le peloton italien à Cannes

par 

- Aucun film transalpin n’a été sélectionné en compétition, mais Pericle il nero de Stefano Mordini figure au programme du Certain Regard et L'ultima spiaggia fait partie des séances spéciales

Périclès mène le peloton italien à Cannes
Pericle il nero de Stefano Mordini

Si on trouve cette année trois Italiens en compétition à Cannes, Sorrentino, Garrone et Moretti, aucun titre de production italienne n’y a été invité. Le cinéma italien sera représenté au 69e Festival de Cannes par Pericle il nero [+lire aussi :
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de Stefano Mordini, en lice dans la section Un Certain Regard. Le film, interprété par Riccardo Scamarcio, a été produit par Buena Onda, la société qu’il a co-fondée avec Valeria Golino et Viola Prestieri, avec celle des frères Dardenne (Les Films du Fleuve), la française Les Productions du Trésor et RAI Cinema. Au programme des séances spéciales, on trouve L'ultima spiaggia [+lire aussi :
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de Thanos Anastopoulos et Davide Del Degan. D’autres titres italiens pourraient s’ajouter à ces deux films, car les sélections de la Semaine de la Critique et la Quinzaine des Réalisateurs restent encore à annoncer. Sont pressentis pour ces sections, respectivement, I tempi felici verranno presto, le deuxième film d’Alessandro Comodin, et La pazza gioia [+lire aussi :
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 de Claudio Giovannesi.

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Pericle il nero, qui sera distribué en Italie par Bim Distribuzione (distributeur également de La Fille inconnue [+lire aussi :
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des Dardenne, en lice pour la Palme d’or), est le troisième long-métrage de Mordini. Il est tiré du roman Périclès le Noir de Giuseppe Ferrandino (paru en France chez Gallimard), qu’Abel Ferrara avait déjà tenté d’adapter. Au lieu de Naples et Pescara, où se passe l’histoire de Ferrandino, le réalisateur toscan a choisi comme lieux pour son intrigue Liège et Calais - “un choix qui a précédé les attentats, précise le réalisateur. C’est en réfléchissant à la situation des migrants que nous sommes arrivés jusqu’en Wallonie, où nous avons trouvé l’appui des Dardenne”. Mordini précise cependant que le récit n’a pas de lien direct avec l’actualité mais se veut suspendu dans le temps, “dans une communauté où la présence italienne est encore très nette”.

L'ultima spiaggia, co-réalisé par Thanos Anastopoulos avec Davide Del Degan, dont c’est le premier long-métrage, a de son côté réuni l’Italie, la Grèce et la France. Ce documentaire s’intéresse à une plage populaire de Trieste, la “Pedocin”, où un mur haut de trois mètres sépare les hommes des femmes, encore à ce jour. C’est “un lieu bizarre peuplé de gens particuliers qui se prêtait à être dépeint au cinéma”, souligne Anastopoulos, qui vit depuis longtemps à Trieste. L'ultima spiaggia a été coproduit par Mansarda Production (Italie), Fantasia Ltd (Grèce) et Arizona Productions (France) en collaboration avec Rai Cinema et avec le soutien de la Commission du film Frioul-Vénétie julienne, du Fonds pour l’audiovisuel FVG, du Centre de la cinématographie grec et du CNC à travers son aide à la coproduction d'oeuvres cinématographiques franco-grecques.

La délégation italienne à Cannes est pour le moment complétée par deux courts-métrages : Il silenzio de Farnoosh Samadi Frooshani et Ali Asgari, Kino Production (compétition officielle courts-métrages) et La santa che dorme de Laura Samani (Cinéfondation).

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(Traduit de l'italien)

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