14/09/2016 - Ce projet de Hi Film Productions explore les expériences vécues par plusieurs adolescents qui étudient pour devenir prêtres

Le réalisateur roumain Daniel Sandu, qui a reçu une rafale de récompenses pour son court-métrage Cai Putere, travaille actuellement sur la post-production de son premier long-métrage, One Step Behind the Seraphim [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Daniel Sandu
fiche film], produit par Hi Film Productions. Le projet, dont le budget se monte à 850 000 euros, devrait être complètement achevé en janvier 2017.

Ce film s'inspire de l'expérience vécue par Sandu pendant les cinq ans qu'il a passés au sein d'un lycée orthodoxe préparant les jeunes à la Faculté de théologie et, plus tard, à la vie de prêtre. L'histoire est racontée à travers les yeux de Gabriel (Ştefan Iancu), un garçon de 15 ans qui souhaite devenir prêtre et qui a été admis dans ce lycée spécialisé. Il sympathise avec trois de ses camarades, mais leur lien avec Olah, un élève difficile et plus âgé (Ilie Dumitrescu Badea), attire sur eux l'attention du Père Ivan (Vlad Ivanov), qui ne rêve que d'exclure ceux qui ne respectent pas les règles très strictes de l'établissement.

Le film a été tourné en septembre 2015, en février 2016 et en mai 2016 à Bucarest et dans la ville de Focşani, avec George Dăscălescu comme directeur de la photographie. Le scénario est de Sandu. Les rôles des trois jeunes ont été confiés à Ali Amir, Alfred-Victor Wegeman et Ştefan Mihai.

Sandu a déclaré à Cineuropa que son film n'était pas un réquisitoire contre l'Église orthodoxe, une institution qui reste le corps social le plus populaire en Roumanie (presque 60% des participants à un sondage effectué en novembre 2015 ont affirmé qu'ils avaient confiance en l'Église). Pour lui, One Step Behind the Seraphim, est avant tout "un film sur les jeunes, sur la recherche de soi, sur le passage à l'âge adulte, sur les choix et le prix de ces choix, dans un lieu dont le degré de pureté spirituelle est censé être plus important qu'ailleurs". Sandu envisage son film comme l’exploration d’une "chaîne de production" où les élèves sont formatés pour revêtir un rôle qui en fera des figures parmi les plus influentes de leur communauté.

La sortie du film en Roumanie est prévue en 2017. Ses ventes internationales sont assurées par la société parisienne Indie Sales. 

(Traduit de l'anglais)