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PRIX LUX 2016

Le gagnant du Prix LUX 2016 est Toni Erdmann

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- Les députés européens ont voté pour ce film de Maren Ade sur un père et une fille qui essaient de resserrer leur relation dans des circonstances tragicomiques

Le gagnant du Prix LUX 2016 est Toni Erdmann
Le producteur Jonas Dornbach, la réalisatrice Maren Ade et le président du Parlement Européen Martin Schulz, à la cérémonie de Strasbourg (© Union Européenne)

Le gagnant du Prix LUX 2016 est le film allemand Toni Erdmann [+lire aussi :
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de Maren Ade, sur un père et une fille qui essaient de resserrer leur relation dans des circonstances tragicomiques, avec pour toile de fond la société européenne contemporaine. Les autres finalistes pour le prix étaient À peine j’ouvre les yeux [+lire aussi :
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de Leyla Bouzid et Ma vie de courgette [+lire aussi :
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de Claude Barras.

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Toni Erdmann, dévoilé en compétition à Cannes, lauréat du Grand Prix du film de l’année de la FIPRESCI, candidat pour l’Allemagne aux nominations aux Oscars, a pour contexte les grandes disparités sociales et économiques qui existent en Europe. Au cours du film, la perception de l’héroïne de ce qu’est une vie heureuse est complètement bouleversée.

 

Martin Schulz, le président actuel du Parlement européen, a dit : “Ce qui nous unit, nous Européens, est beaucoup plus fort que ce qui nous sépare. L’Europe est faite de cultures différentes qu’il faut préserver. [...] Je souhaite bien du succès au Prix LUX pour son dixième anniversaire, et j’espère nous allons poursuivre cette mission”.

 

Maren Ade, la réalisatrice du film, a commenté : C’est un grand honneur de recevoir ce prix, en particulier parce qu’il vient de gens de tant de pays différents. [...] Pour faire Toni Erdmann, j’ai travaillé avec beaucoup de gens de différents pays et si, nos vêtements et nos cuisines dffèrent, nous partageons le même amour pour le film que nous avons créé”. Ade a également souligné : “Si des films comme Toni Erdmann peuvent exister, c’est grâce aux fonds nationaux et aux subventions européennes, qui nous donnent la liberté de prendre des risques qui ne plaisent pas forcément à tout le monde – sincèrement, nous avons été très surpris que le film fonctionne dans autant de pays différents”.

Le Prix LUX, qui fêtait sa dixième édition, a été créé pour promouvoir la diversité culturelle et linguistique. Ses deux objectifs spécifiques sont de favoriser la circulation des films européens et d’inciter au débat sur les grands problèmes affectant notre société. À partir des dix films sélectionnés cette année pour y participer, trois finalistes ont été retenus, qui ont ensuite été départagés par le vote de tous les députés européens. Ces trois titres sont en train de voyager dans tous les États-membres dans le cadre des LUX Film Days – ils ont pour ce faire été traduits dans les 24 langues de l’Union (cliquer ici pour voir les séances les plus proches de chez vous), et le gagnant aura une version pour les mal-voyants ou mal-entendants.

Le veille de la cérémonie de remise du Prix LUX, un rendez-vous avec la presse a été organisé qui comprenait deux débats, tous deux modérés par Doris Pack, la coordinatrice du Prix LUX. Le premier s’intitulait “Le cinéma dans l’agenda politique : rapport sur la mise en oeuvre d’Europe créative”, avec comme intervenants Silvia Costa, la présidente de la Commission Culture et Éducation du Parlement, et Bogdan Wenta, de ladite Commission. Le séminaire a été présenté par le premier président du Parlement européen, Antonio Tajani. “L’Europe n’est pas monétaire, a-t-il dit, ce n’est pas l’Europe des banques. C’est un continent qui redécouvre l’mportance de l’identité culturelle”. Les intervenants, non sans avoir évoqué les manières dont l’Europe soutient les industries de la culture et de la créaition dans différentes disciplines (du cinéma au jeu vidéo), ont aussi souligné l’importance de l’initiative Prix LUX pour les plus petits pays. Wenta a ajouté que lss domaines qui restent à améliorer sont : l’élargissement du public et la circulation, la traduction et la promotion. “Il faut facilier l’accès de tous les citoyens européens au cinéma indépendant”, a dit Costa.

Le deuxième séminaire, intitulé “Quel est le rôle du cinéma européen et des cinéastes de qualité dans la société contemporaine ?”, a réuni Helga Trüpel, la vice-présidente de la Commission Culture et Éducation, Jonas Dornbach, le producteur de Toni Erdmann, Claude Barras, le réalisateur de Ma vie de courgette, Marie Sophie Chambon, la co-scénariste d’À peine j’ouvre les yeux, et Max Karli ainsi que Pauline Gygax, les producteurs de Ma vie de courgette. Tout le monde s’est entendu sur l’importance du lieu cinéma. “Nous avons besoin de cinémas où puissent aller les gens pour de réunir et vivre des choses ensemble”, a dit Pack. Des questions plus concrètes ont été débattues, comme le concept de la chronologie des médias, le manque de manière légales d’obtenir des films européens en ligne et le piratage qui s’ensuit, la question très débattue de l’exclusivité territoriale et l’importance des coproductions.

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(Traduit de l'anglais)

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