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CANNES 2017 Financements / France

Le CNC très bien placé dans la vitrine cannoise

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- 20 films soutenus par l'Avance sur recettes et 13 longs métrages par l'Aide aux cinémas du Monde figurent dans les différentes sélections cannoises

Le CNC très bien placé dans la vitrine cannoise
Rodin de Jacques Doillon

Stimuler les coproductions internationales et appuyer le meilleur cinéma d'auteur français, en particulier les jeunes générations, à travers des aides sélectives : la ligne stratégique du CNC est une nouvelle fois entérinée par les différentes sélections du 70e Festival de Cannes qui s'ouvre aujourd'hui. Ce sont en effet 33 longs métrages aidés en production par le CNC qui figurent à l'affiche sur la Croisette.

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Parmi eux, 20 titres ont bénéficié d'une avance sur recettes, dont trois en compétition : Rodin [+lire aussi :
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de Jacques Doillon, Happy End [+lire aussi :
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de Michael Haneke et 120 battements par minute [+lire aussi :
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de Robin Campillo. Figurent aussi sur la liste les longs métrages qui feront l'ouverture du Festival, de la sélection Un Certain Regard et de la Quinzaine des Réalisateurs, respectivement Les Fantômes d'Ismaël [+lire aussi :
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d'Arnaud Desplechin, Barbara [+lire aussi :
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de Mathieu Amalric et Un beau soleil intérieur [+lire aussi :
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de Claire Denis. S'y ajoutent s'autres grands noms du 7e art hexagonal avec L'Amant d'un jour [+lire aussi :
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de Philippe Garrel à la Quinzaine des Réalisateurs, et en sélection officielle les documentaire Visages, villages [+lire aussi :
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d'Agnès Varda et JR (hors compétition), Le vénérable W. [+lire aussi :
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de Barbet Schroeder et Napalm [+lire aussi :
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de Claude Lanzmann en séances spéciales, et Nos années folles [+lire aussi :
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d'André Téchiné qui sera projeté en séance hommagedans le cadre du 70e anniversaire du Festival.

L'Avance sur recettes du CNC a également soutenu neuf premiers et seconds longs métrages: le documentaire Carré 35 [+lire aussi :
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d'Eric Caravaca en séance spéciale, Jeune Femme [+lire aussi :
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de Léonor Serraille et Après la guerre [+lire aussi :
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d'Annarita Zambrano au Certain Regard, Nothingwood [+lire aussi :
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de Sonia Kronlund à la Quinzaine des Réalisateurs, et trois titres à l'affiche à la Semaine de la Critique : Ava [+lire aussi :
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de Léa Mysius, Petit Paysan [+lire aussi :
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d'Hubert Charuel et Une vie violente [+lire aussi :
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de Thierry de Peretti. Le tout sans oublier Belinda [+lire aussi :
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de Marie Dumora et Pour le réconfort [+lire aussi :
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de Vincent Macaigne qui seront présentés dans la sélection alternative de l'ACID.

Pour Frédérique Bredin, la présidente du CNC, "cette forte présence de films soutenus par l'Avance sur recettes montre l'importance capitale de cette aide pour la production cinématographique. Elle permet également l'émergence d'une nouvelle génération de réalisateurs, notamment de femmes avec les sélections de Léa Mysius, Léonor Serraille ou encore Annarita Zambrano."

Mais la France est aussi, comme l'a souligné la présidente du CNC, "le premier financeur du cinéma d'auteur dans le monde" et souhaite continuer à "encourager une création cinématographique mondiale diversifiée et ambitieuse", en atteste la présence cette année dans les différentes sélections cannoises de 13 longs métrages ayant été appuyés par l'Aide aux Cinémas du Monde. Parmi pointent deux prétendants à la Palme d'or avec Vers la lumière [+lire aussi :
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de la Japonaise Naomi Kawase et Une femme douce [+lire aussi :
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de l'Ukrainien Sergei Loznitsa. Ont également été appuyé La Belle et la meute [+lire aussi :
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de la Tunisienne Kaouther Ben Hania, En attendant les hirondelles [+lire aussi :
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de l'Algérien Karim Moussaoui, El Presidente [+lire aussi :
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de l'Argentin Santiago Mitre qui seront dévoilé à Un Certain Regard, et quatre films sélectionnés à la Quinzaine des Réalisateurs : A Ciambra [+lire aussi :
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de l'Italien Jonas Carpignano, L'Intrusa [+lire aussi :
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de son compatriote Leonardo Di Costanzo, I Am Not a Witch [+lire aussi :
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de la Zambienne Rungano Nyoni, et Marlina the Murderer in Four Acts de l'Indonésienne Mouly Surya. Une liste complétée par Sicilian Ghost Story [+lire aussi :
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du duo italien Fabio Grassadonia - Antonio Piazza, par Los perros [+lire aussi :
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de la Chilienne Marcela Said et par Gabriel et la montagne [+lire aussi :
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du Brésilien Fellipe Gamarano Barbosa qui feront leurs premières mondiales à la Semaine de la Critique (le premier en ouverture, les deux autres en compétition), sans oublier Requiem pour Madame J. [+lire aussi :
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interview : Bojan Vuletić
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de Bojan Vuletic qui figure dans le programme ACID Trip#1 dédié à la Serbie.

Au total, si l'on inclut l'ensemble des aides octroyées par le CNC (au développement, à l'écriture, aux nouvelles technologies en production, à la coproduction franco-allemande, à la distribution, à la musique, etc.), et si l'on élargit le recensement aux courts métrages et aux oeuvres de Cannes Classics, ce ne sont pas moins de 64 films en vitrine à Cannes qui ont été soutenus, dont deux autres prétendants à la Palme d'Or, The Killing of a Sacred Deer [+lire aussi :
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interview : Yorgos Lanthimos
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du Grec Yorgos Lanthimos et Sans amour [+lire aussi :
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interview : Andreï Zviaguintsev
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du Russe Andrey Zvyagintsev, qui ont reçu une aide sélective à la distribution.

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