04/07/2003 - Conclusion hier des Etats Généraux de l'Anec avec un appel des exploitants à une intervention du gouvernement. Grand succès de l'opération "2 euros pour un meilleur cinéma"

"Le malaise s'est transformé en mal-être et ce mal-être est devenu intolérable". Telle a été la conclusion ravageuse des Etats Généraux de l'Anec (Association Nationale des Exploitants de Cinémas italiens) qui se sont tenus jeudi 3 juillet à Rome, en présence du secrétaire général du ministère des Biens Culturels Carmelo Rocca et du directeur général pour le cinéma, Gianni Profita.

Le document final synthétisant cette rencontre réclame la possibilité de conclure le plus rapidement possible, avec l'accord de la Direction de la Concurrence, des accords de location (même temporaires) afin d'éviter l'exclusion du marché de cinémas qui maintiennent leur activité et fonctionnent dans l'intérêt des spectateurs".
Selon l'opinion partagée de l'assemblée, "assurer l'activité et le bon fonctionnement des sociétés d'exploitation passe également par une amélioration des relations avec les distributeurs. Cela bénéficierait au public diversifié du cinéma, alors qu'une aggravation de la situation ne conduirait qu'à une diminution du nombre de salles en Italie ".

Par ailleurs, l'Anec a communiqué les résultats et le grand succès de son initiative d'offrir un billet au tarif de 2 euros seulement pour sensibiliser le public: les entrées ont augmenté globalement de 93 pour cent par rapport au jeudi de la semaine précédente et 77 pour cent de cette hausse sont à mettre à l'actif des salles qui ont participé à l'opération.

Sur la question des ouvertures de salles, Carmelo Rocca a déclaré que la solution passe par la mise en place de règles au niveau municipal et régional, inspirées par une norme générale validée par une loi nationale. Il a aussi souligné qu'il fallait empêcher le cannibalisme des salles pour sauvegarder le patrimoine immobilier et technologique qui ne doit pas être dispersé. Il faut, a t-il conclu, protéger les salles existantes et en ouvrir de nouvelles là où elles manquent.

(Traduit de l'italien)