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VARSOVIE 2017 Séances spéciales

Darling : le spectacle doit continuer, mais à quel prix ?

par 

- Le 2e long-métrage de Birgitte Stærmose se penche sur la manière dont une brillante artiste affronte un désastre professionnel et personnel

Darling : le spectacle doit continuer, mais à quel prix ?
Gustaf Skarsgård et Danica Curcic dans Darling

Après le court-métrage docufiction Out of Love (2010, nominé aux EFA) et Room 304 [+lire aussi :
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, présenté en 2011 à Karlovy Vary, la Danoise Birgitte Stærmose revient avec un deuxième long-métrage, Darling [+lire aussi :
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, dont l’action se situe dans le monde de la danse classique et qui réunit des comédiens scandinaves connus sur la scène internationale. Le film, à l’affiche dans son pays depuis hier, parle plus particulièrement d’une femme dans la force de sa jeunesse qui se trouve confrontée à un désastre professionnel menaçant de lui arracher tout ce par quoi elle se définit.

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Darling, interprétée par Danica Curcic (Silent Heart [+lire aussi :
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), est une danseuse étoile de renom international qui rentre à Copenhague avec son mari chorégraphe Frans (dans le rôle duquel on reconnaîtra le Suédois Gustaf Skarsgård) et réintègre le Ballet royal danois après un grand bout de carrière couronné de succès à New York. Avec le directeur du Ballet, Kristian (Ulrich Thomsen, mémorable pour son rôle dans Festen de Thomas Vinterberg, vu tout récemment dans Small Town Killers [+lire aussi :
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), qui a lancé leurs carrières, Darling et Frans voudraient monter une version ultramoderne de Giselle

Hélas, un jour de répétition, Darling s’effondre en grimaçant de douleur. Ils apprennent alors que sa hanche est irréparablement endommagée et qu’elle ne dansera plus jamais. Cependant, le spectacle doit continuer comme on dit, et une nouvelle danseuse est engagée pour le rôle de Giselle : Polly (Astrid Grarup Elbo, vraiment danseuse au Ballet royal danois, pour la première fois à l’écran), une fille talentueuse et fine, mais inexpérimentée. Frans commence le travail avec elle, mais il se rend vite compte qu’elle n’a ni l’entraînement, ni la fougue de son épouse.

Irritée, frustrée, en grand besoin de combler le vide que son nouveau handicap a créé dans sa vie personnelle et professionnelle, Darling décide de relever le défi et d’entraîner Polly. Elle va la pousser jusqu’à ses limites, physiques, psychologiques et émotionnelles.

On a d’abord du mal à sympathiser avec Darling, car elle traite Polly comme les commandants de Full Metal Jacket leurs soldats, et menace de détruire sa propre relation avec Frans, mais grâce à l’engagement et au sens de la nuance de Curcic, ainsi qu’au développement du personnage par Stærmose et son co-scénariste, l’excellent Kim Fupz Aakeson (A Soap [+lire aussi :
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interview : Lars Bredo Rahbek
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), on arrive petit à petit à la comprendre, sinon à l’aimer. 

La photographie de Marek Wieser s’immerge au coeur des répétitions de danse, s’insérant dans leurs pirouettes et jouant des incontournables miroirs de la salle de répétition, ainsi que de gros plans impressionnistes qui dévoilent les états intérieurs complexes des personnages. Avec les dialogues, très bien composés, c’est son talent qui arrive à faire ressortir toutes les nuances des personnages, y compris celui de la novice à l’écran Elbo.

Darling a été produit par Zentropa Entertainments en coproduction avec Zentropa Sweden et Film I Väst, et en coopération avec TV2 Denmark. Les ventes internationales du film sont assurées par TrustNordisk

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(Traduit de l'anglais)

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