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INDUSTRIE France

Feu vert pour la réforme de l'agrément de production des films

par 

- Les nouveaux barèmes changent les règles du jeu pour les films 100% français et les coproductions internationales

Feu vert pour la réforme de l'agrément de production des films
(g-d) Xavier Lardoux (Directeur du cinéma, CNC), Pascal Rogard (Directeur général, SACD), Julie Bertuccelli (Présidente, Scam), Frédérique Bredin (Présidente, CNC), Alain Sussfeld (Directeur général, UGC), Jacques Bled (Illumination Mac Guff), Antoine Rein (Président Commission d'agrément) (© CNC)

"Depuis 18 ans, les règles de l'agrément n'avaient pas été changées. Le secteur a évolué de façon considérable : révolution numérique, délocalisations économiques, internationalisation des productions... Il était essentiel demoderniser nos soutiens pour qu'ils répondent pleinement aux conditions de création d'aujourd'hui et de demain". C'est ainsi que Frédérique Bredin, la présidente du CNC, a commenté hier la réforme de l'agrément de production des films qui entrera en vigueur le 1er janvier prochain, la Commission européenne ayant validé le nouveau système.

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L'agrément joue un rôle déterminant dans la production des longs métrages 100% français et des coproductions internationales majoritaires ou minoritaires françaises. C'est en effet la porte d'entrée pour prétendre aux aides du CNC et il permet aux producteurs d'accéder au soutien automatique (généré en fonction du nombre d'entrées en salles, des ventes aux chaînes de télévision et des ventes vidéo, soit 60 M€ en pour les 283 longs métrages agréés français en 2016). Le système s'appuie sur trois barèmes (pour les oeuvres de fiction, les documentaires et les titres d'animation) de 100 points et plus un film cumule de points, plus il génère de soutien automatique pour son producteur.

Finalisée au terme d'unelarge consultation menée par le CNC avec l'ensemble des professionnels de la filière cinématographique, la nouvelle mouture de l'agrément offre des ajustements dans trois domaines principaux. Le premier est l'intégration de la révolution numérique avec l'entrée de manière importante des effets visuels dans le calcul du soutien financier, et la prise en comte de l'ensemble des nouveaux métiers liées au numérique : coordinateur de post-production, superviseur d'effets spéciaux… Le second axe du changement est lié au renforcement de la relocalisation des productions dans l'Hexagone (qui est déjà très nette depuis l'adoption des nouveaux crédits d'impôt - lire la news) puisque c'est la totalité des dépenses faites en France qui sera dorénavant prise en compte. La dimension culturelle du soutien et l'internationalisation des œuvres ont également fait l'objet d'une attention particulière avec une valorisation notamment de l'écriture et des ajustements du barème pour la place de la langue française dans le film (toujours 20 points au total, mais 10 points étant désormais accessibles pour les films dont la langue est à un tiers le français). Enfin, la réforme a aussi pris en compte les coproductions internationales minoritaires françaises en diminuant le seuil minimum d'agrément de 25 à 20 points.

Les nouveaux barèmes détaillés de l'agrément sont téléchargeables sur le site du CNC (ici).

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