email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

Cannes 2002 - Regard

par 

- Kaurismaki, Erice, Wenders, Herzog, Kaige, Lee, Jarmush : sept réalisateurs et autant d´épisodes dans Ten minutes older

Les «Leçons américaines» de Italo Calvino ont inspiré Ten minutes older-The trumpet, film collectif programmé dans la section Un Certain regard. Une phrase en particulier : «Le temps dans une histoire ne demande pas de temps». Le film, sept moyen-métrages réalisés par autant de réalisateurs (Le finlandais Aki Kaurismaki, l´espagnol Victor Erice, les deux allemands Wim Wenders e Werner Herzog, le chinois Chen Kaige et les deux américains Spike Lee et Jim Jarmush) est une coproduction européenne réalisée par le producteur britannique Nicolas McClintock. S´y sont aussitôt ajoutés Ulrich Felsberg, productrice des films de Wim Wenders, et Nigel Thomas créateur de la maison de production anglaise Matador Pictures. «Le film sera présenté au mois de juillet à New York, suivra sa sortie en salle, prévue pour l´automne, puis encore la diffusion télé et enfin la création du DVD» révèle McClintock. Mais le projet «temps» n´en finit pas là. Si le public l´appréciera, d´autres courts seront réalisés, chacun par un réalisateur différent, jusqu´à faire trois longs-métrages. «On travaille déjà à la deuxième série, The cello, avec Bernardo Bertolucci, Claire Denis, Mike Figgis, Michael Radford, Istvan Szabo et d´autres encore», déclare McClintock. Et il poursuit «Il n´y a malheureusement pas beaucoup de femmes, mais celles qui font ce métier étaient déjà toutes prises». Le producteur, qui a travaillé six ans sur le projet, a précisé la notion de temps : «L´objectif a été d´imposer une limite de dix minutes et un budget, avec lesquels chacun devait réaliser son propre film». Victor Erice souligne «Le temps dont je parle, n´est pas le temps chronologique auquel on fait le plus souvent référence, mais le temps du sentiment ». Jarmusch ajoute : «De ce projet j´ai aimé sa contradiction. D´un côté il y avait la limite des dix minutes, de l´autre le thème du temps, fluide et impalpable». Wim Wenders conclu : «Pendant le tournage, on ne savait rien du travail des autres».

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)
Hot docs EFP inside
(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy