11/10/2005

Coup d’envoi demain à Paris de la 10e dixième édition du Festival du cinéma allemand organisé à Paris par German Films et le Goethe Institut. Jusqu’au 18 octobre, cinéphiles et professionnels de l’industrie cinématographique française pourront découvrir les tendances actuelles du 7e art germanique grâce à une sélection de 12 longs métrages, des courts et un programme de films d’écoles baptisé Next Génération 2005, une section Les coups de cœur du public, un volet documentaires avec six coproductions d’Arte et une rétrospective de l’histoire du cinéma allemand en 15 Grands films du siècle.

Très suivi par les distributeurs français à l’affût d’une bonne affaire, le programme de longs métrages retenus cette année présente en tête d’affiche Sophie Scholl [+lire aussi :
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fiche film] de Marc Rothemund, le candidat allemand aux nominations pour le prochain Oscar du meilleur film étrange. Figurent également au menu L’Été à Berlin d'Andreas Dresen qui fera l'ouverture du festival, One Day in Europe de Hannes Stöhr (en compétition à la dernière Berlinale), Adil s’en va d'Esther Gronenborn, Monsieur Zucker joue son va-tout de Dani Levy (prix de la mise en scène et du scénario aux German Film Awards 2005), Le Pêcheur et sa Femme de Doris Dörrie, Le Dernier Voyage de Maria de Rainer Kaufmann, Au pays de la neige de Hans W. Geissendörfer (Grand prix spécial du jury au festival de Montréal), le premier long métrage de Robert Thalheim (Netto), Gisela d'Isabelle Stever, La Main dans le sac de Florian Schwarz et le film d’animation à succès L’Étoile de Laura du duo Piet De Rycker - Thilo Graf Rothkirch.

Presque totalement absent des écrans français il y a quelques années, le cinéma allemand a retrouvé le chemin des salles de l’Hexagone grâce aux succès récents de Good Bye Lenin [+lire aussi :
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fiche film], La Chute [+lire aussi :
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fiche film] et Head On [+lire aussi :
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fiche film]. Cependant, les distributeurs restent prudents car le manque de notoriété des autres productions germaniques pèse sur les résultats (7000 entrées pour Schultze Gets the Blues [+lire aussi :
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fiche film] de Michael schorr et 5000 pour Une famille allemande d’Oskar Roehler). D’où l’importance d’une manifestation parisienne comme le Festival du cinéma allemand qui permet la découverte et l’évaluation des nouveaux talents. A noter que le programme du festival sera repris à Lyon, Marseille et Toulouse et que parmi les partenaires de la manifestation figurent le MFG Medien-und Filmgesellschaft Baden-Württemberg, le Medienboard Berlin-Brandenburg, MDM, le Filmstiftung Nordrhein-Westfalen, le FilmFernsehFonds Bayern (FFF), le FilmFörderung Hamburg et le German Federal Film Board (FFA).