12/12/2005

Alain Attal et sa société Les Productions du Trésor succèdent à Miléna Poylo et Gilles Sacuto (TS Productions) au palmarès du Prix IFCIC. Décernée pour la seconde fois par l'Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles, cette distinction récompense une jeune société de production indépendante ayant mené avec succès la recherche de financement, la préparation ou la fabrication d'un long métrage au cours de l'année écoulée, avec un professionnalisme reconnu par l'ensemble de ses partenaires industriels et financiers. Le prix sera remis au lauréat mercredi par Véronique Cayla, la directrice générale du Centre National de la Cinématographie (CNC). En 2003, 79 longs métrages ont bénéficié du soutien de l’IFCIC. Détenue à 49 % par l'Etat, la BDPME et la Caisse des Dépôts, et pour le reste par un actionnariat privé rassemblant la quasi totalité des banques françaises, cette entité facilite l'engagement financier des banques en faveur des projets culturels en réalisant des expertises de risques, en particulier pour les crédits à court terme aux projets cinématographiques et audiovisuels. L’IFCIC offre surtout aux banques une garantie financière en cas de défaillance de la société de production.

Fondées en 1996 par Alain Attal, les Productions du Trésor ont accumulé les expériences dans l’univers du court métrage avant de se lancer à l’étage supérieur en 2002 avec le premier long de l’acteur Guillaume Canet, Mon Idole (plus de 500 000 spectateurs en France), suivi par Narco du duo Tristan et Gilles. Et la structure a de solides atouts en réserve pour 2006. En effet, le festival de Cannes pourrait bien sélectionner Selon Charlie de Nicole Garcia qui réunit Benoît Magimel, Vincent Lindon, Jean-Pierre Bacri, Benoît Poelvoorde et l'actrice finlandaise Minna Haapkyla (lire la news). Par ailleurs, Les Productions du Trésor pilotent actuellement la post-production du second long de Guillaume Canet, Ne le dis à personne, une adaptation d’un polar du romancier américain Harlan Coben, avec au casting le cinéaste lui-même, François Cluzet, Nathalie Baye, Marie-José Croze, Kristin Scott-Thomas, André Dussollier, Jean Rochefort, François Berléand et Marina Hands (voir l’article).