06/04/2007

Candidat à une participation à la 39e Quinzaine des réalisateurs (17-27 mai), le long métrage magyar Slow Mirror du duo Igor et Ivan Buharov espère bien débarquer sur la Croisette au titre de curiosité expérimentale. Inspirés par l’art contemporain, les deux cinéastes, de leurs vrais noms Kornél Szilágyi (35 ans) et Nándor Hevesi (32 ans), ont déjà réalisé ensemble plusieurs courts et deux autres longs métrages (The Triumph of Sympathy en 1999 et The Programme en 1997). Slow Mirror dont ils ont aussi signé le scénario et la photographie a remporté en février dernier une mention spéciale au Hungarian Film Week qui présente chaque année le meilleur de la production hongroise et séduit à cette occasion plusieurs observateurs étrangers.

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Peu de gens résisteraient à la tentation de pouvoir contrôler leurs rêves et de transformer par exemple une chute en vol. Mais rares sont les êtres capables de rêver lucidement, un exercice réclamant une sensibilité extrême et beaucoup de pratique. Tel est le postulat de Slow mirror qui restitue en film surréaliste et à travers de multiples fils conducteurs narratifs les aventures dans les territoires mouvants de la conscience. Chasseurs de rêves, initiation, expériences inspirées du Yoga tibétain..., Slow mirror ouvre les portes d’un voyage aux frontières de la réalité produit par György Durst (complice habituel des cinéastes) pour Álomvadász Kft avec le soutien de la Motion Picture Public Foundation of Hungary (MMK), de Duna Télévison et de Pesti Est Kft.