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FESTIVALS République Tchèque

Foi, espoir et amour à Karlovy Vary

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Au Festival de Karlovy Vary, qui bat son plein en ce moment, le film hongrois Dolina et le titre tchèque Empties [+lire aussi :
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, tous deux en compétition, ainsi que Hope, présenté dans la section "East of the West", parlent tous de foi, d'espoir et d'amour.

Dans Dolina, film de Zoltán Kamondi produit par Honeymood Films production, Ventuza (Adriano Giannini) retourne dans le village de son enfance, à présent dirigé par de mystérieux prètres. Ventuza est alors happé dans une lutte de pouvoir absurde typique de la vie de village et responsable de son immobilisme.

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Le film, qui est clairement une allégorie sur la notion de transition parsemée d'éléments surréalistes, parvient mal à exprimer son point de vue, laissant le public se repaître de la magnifique photographie et des superbes décors qui font la substance de Dolina, dans toute sa putréfaction fétide.

Bien que l'action se déroule dans la consigne de bouteilles en verre d'un supermarché de Prague, la comédie Empties est bien moins sordide. Comme le film oscarisé Kolya, ce film a été écrit et interprété par Zdenek Sverák, ici dirigé par son fils Jan Sverák ; il raconte l'histoire d'un vieil homme amoureux de la vie et des femmes. Sa femme prie pour qu'il devienne enfin monogame, mais avec chaque bouteille survient une gente dame.

Ce succès au box-office tchèque a été produit par Biograf Jan Svěrák en coproduction avec TV Nova et Portobello Pictures, qui se charge des ventes internationales.

Hope, de Stanislaw Mucha, est en lice dans la section "East of the West". Après Heaven [+lire aussi :
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de Tom Tykwer et L’enfer [+lire aussi :
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de Danis Tanovic, c'est le dernier volet d'une trilogie écrite par Krzysztof Piesiewicz et conçue en collaboration avec feu Krzysztof Kieslowski. Dans ce film, un jeune homme angélique demande à un voleur d'oeuvres d'art de rendre une peinture religieuse volée et il est prêt à tout pour parvenir à ses fins. Leur jeu du chat et de la souris prend les allures d'un thriller aux accents existentiels typique de Piesiewicz.

Les ventes de cette production de Studio Filmowe Kalejdoskop et Pandora Filmproduktion sont assurées par The Match Factory.

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(Traduit de l'anglais)

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