L’Europe à Lecce
par Gabriele Barcaro
Le Festival du cinéma européen de Lecce s'agrandit : la neuvième édition de l'événement, qui se tiendra du 15 au 20 avril (pour la première fois avec le parrainage du Parlement européen, qui a choisi ce festival pour présenter le Prix Lux) propose dix titres en compétition ainsi que des hommages (à Nikita Mikhalkov et Michele Placido, douze films chacun), rencontres et nouvelles sections.
Parmi les candidats à l'Olivier d'or, au FIPRESCI et au Prix du SNGCI du meilleur interprète, on trouve notamment le film italien L’estate d’inverno, tourné en haute définition par Davide Sibaldi dans un motel de Copenhague, ainsi que quelques uns des plus beaux succès aux festivals de cette année, comme I Am from Titov Veles [+lire aussi :
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Les "nouveaux visages du cinéma italien" sont au nombre de trois et donneront lieu à autant de rencontres avec le public : Jasmine Trinca, qui accompagnera Le Caïman [+lire aussi :
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Mimmo Calopresti) et le lauréat du Léopard d'or de Locarno Michele Venitucci (Fuori dalle corde de Fulvio Bernasconi).
L’attention portée aux jeunes auteurs se reflète dans la projection de tous les courts métrages candidats à la dernière édition des European Film Awards et l'hommage au Centre expérimental de cinématographie italien qui (outre la copie restaurée de Le Cri de Michelangelo Antonioni) montrera quelques films de fin d'études récents réalisés par ses élèves (dont Dora, de Sergio Basso, vu à Locarno).
La vitalité du documentaire italien allant croissant, Lecce inaugure cette année l'espace "Cinéma et réalité", qui accueille (à côté d'oeuvres déjà projetées ailleurs, comme Zero – Inchiesta sull’11 settembre et Improvvisamente l’inverno scorso) l'avant-première de Perotti Point, film collectif sur la destruction du montre écologique Punta Perotti coordonné par Alessandro Piva et Maurizio Sciarra.
(Traduit de l'italien)
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