2008 : un premier bilan
par Vladan Petković
En 2008, l'industrie du cinéma slovène a été affectée par les contingences politiques. Le phénomène concerne surtout les productions locales et européennes – les titres hollywoodiens représentant environ 70% du marché en salle.
Un des quatre cinémas d'art et d'essai du pays, le Kinodvor de Ljubljana, a fermé en avril pour rouvrir en octobre, grâce à un financement fourni par la ville au lieu du ministère de la Culture.
Cette année, neuf longs métrages (soit autant qu'en 2007) ont pour l'instant vu le jour, dont des titres dont le tournage a démarré l'année dernière. Des sociétés slovènes ont en outre servi de partenaires minoritaires pour trois coproductions : The Tour de Goran Markovic, Love and Other Crimes [+lire aussi :
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fiche film] de Stefan Arsenijevic et The World Is Big and Salvation Lurks Around the Corner [+lire aussi :
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interview : Danijel Hočevar
interview : Metod Pevec
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fiche film] de Metod Pevec.
Le pays compte en ce moment un film en tournage et trois en post-production. Les maisons de production les plus actives sont : la société Vertigo/Emotionfilms de Danijel Hocevar, la société A Atalanta de Brana Srdic et la société Staragara de Jozko Strugar. Les réalisateurs les plus en vue sont : Pevec, Jan Cvitkovic, Kozole, Janez Burger et Marko Nabersnik. Le Fonds slovène pour le cinéma soutient le cinéma local à raison de 50% du budget pour les projets entièrement nationaux et 20% pour les coproductions.
Pour environ deux millions d'habitants, la Slovénie compte en tout 60 écrans, en comptant ceux des quatre multiplex du pays. Les films les mieux placés au box-office de l'année sont Mamma Mia! (432.352 €) et Kung Fu Panda (400.000 €). Les films européens les mieux placés sont Astérix aux Jeux Olympiques [+lire aussi :
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fiche film] de Julie Delpy (26.757 €). Sur les trois films slovènes distribués en 2008, Estrellita l'emporte avec 35.259 €.
(Traduit de l'anglais)
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