05/02/2009

Le cinéma italien arrive à Berlin précédé d'une polémique avec le directeur du festival, Dieter Kosslick, qui a évoqué une crise du cinéma d'auteur italien faute d'autres titres comme Gomorra [+lire aussi :
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interview : Domenico Procacci
interview : Jean Labadie
interview : Matteo Garrone
fiche film]. En janvier, le président de l'association italienne de producteurs Anica, Riccardo Tozzi, a eu un échange par courrier avec Kosslick au cours duquel il a précisé que les producteurs italiens eux-mêmes n'ont pas envie d'envoyer leurs films à Berlin parce que "l'accueil qui leur est réservé par la critique allemande est toujours entre froideur et sarcasme".

Quoi qu'il en soit, les seuls titres italiens présentés en compétition et hors-compétition sont cette année des coproductions : Ricky [+lire aussi :
critique
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fiche film] du Français François Ozon (coproduit par Teodora Film), Eden à l'Ouest [+lire aussi :
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fiche film] de Costa-Gavras, avec Riccardo Scamarcio, et The Dust of Time [+lire aussi :
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fiche film] de Theo Angelopoulos.

L'Italie s'est néanmoins trouvé une section, Cinéma culinaire, section à laquelle le directeur Kosslick tient beaucoup et qui traite aussi de développement durable et de l'économie. Terra Madre [+lire aussi :
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fiche film], d'Ermanno Olmi, sera projeté en avant-première mondiale le 6 février. Ce documentaire d'enquête, produit par la Cinémathèque de Bologne et I.T.C. Movie, évoque un événement du même nom organisé par Slow Food en octobre dernier à Turin pour la troisième année consécutive. Plus de 6000 agriculteurs, éleveurs, pêcheurs et cuisiniers de 130 pays s'y sont retrouvés pour parler de nourriture.

(Traduit de l'italien)