12/02/2024 - Line-up étincelant avec The Devil’s Bath et Hors du temps en compétition et les prochains films de François Ozon, Rithy Panh, des sœurs Coulin et de Mehdi Idir et Grand Corps Malade

The Devil’s Bath de Veronika Franz et Severin Fiala

La société française de ventes internationales Playtime ne dérogera pas à ses bonnes habitudes à Berlinale puisque qu’après avoir compté sur son line-up un prétendant à l’Ours d’or en 2019, un en 2020 et deux en 2022, c’est à nouveau une paire de longs métrages qu’elle alignera dans la plus belle vitrine de la 74e édition du festival allemand (du 15 au 25 février) avec The Devil’s Bath [+lire aussi :
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fiche film] des Autrichiens Veronika Franz et Severin Fiala et Hors du temps [+lire aussi :
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fiche film] du Français Olivier Assayas.

Révélé à Venise Orizzonti en 2014 avec Goodnight Mommy [+lire aussi :
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fiche film] (que vendait déjà Playtime) et passé par la section Midnight du Festival de Sundance en 2019 avec The Lodge [+lire aussi :
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fiche film], Veronika Franz et Severin Fiala accèdent pour la première fois à la compétition majeure d’un grand festival. Écrit par les deux cinéastes, le scénario de The Devil’s Bath plonge dans l’Autriche du XVIIIe siècle, dans des villages entourés de forêts profondes où une femme est condamnée à mort après avoir tué un bébé. Agnès épouse son bien-aimé et se prépare candidement à une vie d'épouse. Peu après, sa tête et son cœur commencent à se sentir lourds. Jour après jour, elle est de plus en plus piégée dans un chemin obscur et solitaire menant à de mauvaises pensées. Et peut-être pas seulement des pensées... Interprété par Anja Plaschg et David Scheid dans les rôles principaux, le film a été produit par les Autrichiens de Ulrich Seidl Filmproduktion avec les Allemands de Heimatfilm. La sortie en Autriche sera pilotée par Filmladen le 8 mars.

À l’EFM, l’équipe Playtime pilotée par Nicolas Brigaud-Robert, Sébastien Beffa et François Yon misera aussi sur Quand vient l'automne (When Fall is Coming), le 23e long de François Ozon. Produit par le cinéaste lui-même (via FOZ) et interprété par Hélène Vincent et Josiane Balasko, le film est centré sur Michelle qui coule une retraite paisible dans un village bourguignon, près de son amie de longue date Marie-Claude. Lorsque sa fille parisienne Valérie vient déposer son fils Lucas chez sa grand-mère pour les vacances scolaires, Michelle, stressée par sa fille, lui sert des champignons toxiques au déjeuner. Valérie se remet vite, mais interdit à sa mère de voir son petit-fils. Se sentant seule et coupable, Michelle sombre dans la dépression, jusqu'à ce que le fils de Marie-Claude sorte de prison…

Autre atout en post-production : le biopic Monsieur Aznavour de Mehdi Idir et Grand Corps Malade (Patients [+lire aussi :
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fiche film], La vie scolaire [+lire aussi :
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interview : Zita Hanrot
fiche film]), dont des premières images seront dévoilées à l’EFM avec Tahar Rahim dans le rôle du célèbre chanteur. Une production Mandarin Cinéma et Kallouche Cinéma que la rumeur envoie déjà hors compétition à Cannes.

Au rayon post-production du line-up brillent aussi À la hauteur (The Quiet Son) de Delphine et Muriel Coulin (lire l’article - avec Vincent Lindon en tête d’affiche) et Rendez-vous avec Pol Pot [+lire aussi :
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fiche film] de Rithy Panh. Ce dernier, qui s’est librement inspiré du livre de la journaliste américaine Elizabeth Becker Les larmes du Cambodge : l'histoire d'un auto-génocide (When the War Was Over: Cambodia and the Khmer Rouge Revolution) est revenu à la fiction, plongeant au Cambodge en 1978 dans le sillage de trois journalistes français invités par les Khmers rouges à réaliser une interview exclusive du chef du régime, Pol Pot. Le pays semble idéal. Mais derrière le village Potemkine, le régime des Khmers rouges décline et la guerre avec le Vietnam menace d'envahir le pays. Le régime cherche des coupables, menant en secret un génocide à grande échelle. Sous les yeux des journalistes, la belle image se fissure, révélant l'horreur. Leur voyage se transforme progressivement en cauchemar. Une production de la société française CDP avec le Cambodgiens d’Anupheap Production.

Enfin, toujours du côté des films en post-production, Playtime prévendra En fanfare [+lire aussi :
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interview : Emmanuel Courcol
fiche film] d’Emmanuel Courcol et Stranger Eyes du Singapourien Yeo Siew Hua (vainqueur à Locarno en 2018 avec A Land Imagined [+lire aussi :
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fiche film]), un long métrage associant en production Singapour, Taiwan, le États-Unis et les Français de Films de Force Majeure.