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Misan Sagay, Katie Swinden, Sam Miller • Créateurs

"De plus en plus d’entreprises essaient de faire des choses vraiment originales"

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- La scénariste Misan Sagay, la productrice Katie Swinden et le réalisateur Sam Miller parlent de leur nouvelle série, Guerrilla, à Série Series

Misan Sagay, Katie Swinden, Sam Miller  • Créateurs

Cineuropa s’est entretenu avec les créateurs de Guerrilla lors de la sixième édition de Série Series à Fontainebleau. La scénariste Misan Sagay, la productrice Katie Swinden et le réalisateur Sam Miller présentent la nouvelle série Sky Atlantic/Showtime.

Cineuropa : Comment en êtes-vous arrivés à travailler sur le projet Guerrilla ?
Katie Swinden : Je suis un producteur exécutif de la série, je travaillais donc en étroite collaboration avec le créateur John Ridley sur la conception du projet. Nous avons ensuite porté le projet à Sky Atlantic et Showtime.

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Misan Sagay : J’avais discuté avec John des nouvelles façons d’écrire des fictions avec des personnes de couleur. Un an plus tard, j’ai reçu un message de Katie me disant que John souhaitait que j’écrive un épisode de Guerrilla.

Sam Miller : J’avais travaillé avec John sur un projet aux États-Unis et j’avais également beaucoup travaillé avec Katie et Patrick Spence à la Fifty Fathoms Productions. Ils m’ont proposé ce projet.

Comment voyez-vous la croissance rapide des nouvelles chaines de distribution et de streaming qui influencent la façon dont les histoires sont racontées ?
KS : Je pense que c’est une époque très excitante pour la télévision. Il y a des talents incroyables et des voix qui ressortent. Ces grandes plateformes de streaming défient le marché, et, je dis cela en tant que téléspectatrice, il s’y trouve beaucoup de série. Et on ne peut simplement pas se positionner au-dessus. Je pense donc qu’on se dirigera plus vers une niche à séries. Il y aura un type de personne qui aime un certain type de série particulier. Au lieu d’être diffusé à une plus large audience comme avant, je pense que les séries deviendront de plus en plus un marché de niche. Les chiffres d’audience seront donc plus faibles, mais le niveau d’enthousiasme avec l’audience sera beaucoup plus fort.

MS : Et elles seront suivis avec passion.

KS : Exactement. Et c’est très excitant car cela sous-entend qu’une vision forte et un véritable sens de paternité seront la signature pour la réalisation de séries.

SM : C’est le rêve, n’est-ce pas ? Ce qui est réellement excitant sur la façon dont la télévision a proliféré est qu’il y a maintenant de la place pour d’autres voix. Les gens n’ont pas à être si sûrs. En fait, de plus en plus de réseaux et de plus en plus d’entreprises essaient de faire des choses vraiment originales et qui changent le paysage.

Diriez-vous qu’il y a une amélioration qualitative des séries maintenant que de nombreuses voix ont eu la possibilité de raconter leurs histoires ?
SM : Oui, à 100 %.

MS : Je suis d’accord, je pense que non seulement elles sont meilleures, mais elles sont également plus braves.

SM : Terriblement braves, parfois. 

La série est-elle basée ou inspirée de faits réels ?
MS : Les personnages sont le fruit de l’imagination. En revanche, leurs histoires sont basées sur des faits qui ont pu se produire ou sur des gens qui ont existés. Bien que c’était une fiction, tout ce qui n’était pas fiction était un fait. Je pense que c’est ce qui lui donne ce sentiment d’authenticité. L’autre côté est que cela vous donne la liberté de raconter une histoire sans être contraint par l’exactitude factuelle et historique des événements passés.  Quand j’ai rencontré John pour la première fois, une des choses qu’il m’a dites est qu’on n’a pas de Bonnie and Clyde avec des personnages noires. Il y avait beaucoup d’influences différentes. Je ne peux pas parler pour lui mais je pense qu’il voulait être libre de conter son histoire sans entreprendre nécessairement un film biographique. Il avait beaucoup à dire sur ces époques et révolutions et aujourd’hui, avec respectabilité, sur les politiques dans la communauté noire et je pense que c’est le forum au sein duquel il était plus facile de parler à leur propos.

SM : Je pense que le « et si » qui se développe dans l’histoire s’épanouit étrangement et construit une histoire universelle. Si c’était simplement inspiré de faits réels, on pourrait la rejeter et se dire que cela appartient au passé et que maintenant la situation est différente, alors que l’élément « et si » signifie que c’est d’actualité.

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(Traduit de l'anglais)

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