214,8 M€ de ventes ont été enregistrées l’an dernier. Préventes et coproduction sont en revanche en recul. Des chiffres dévoilés au Rendez-vous d’Unifrance à Biarritz

La série HPI

À l’occasion du Rendez-vous d’Unifrance à Biarritz, le plus grand marché au monde consacré aux programmes audiovisuels français (du 3 au 7 septembre, avec 2000 acheteurs de 48 pays, 58 vendeurs et plus de 1000 programmes audiovisuels en tous genres en vitrine), le CNC et Unifrance ont dévoilé le bilan annuel des ventes de programmes audiovisuels français avec à la clé un nouveau record à l’exportation en 2022 à 214,8 M€, en hausse de 15,4 % par rapport à 2021 et de 4,7 % par rapport au précédent record de 2017.

Si les diffuseurs linéaires (chaînes de télévision) restent les premiers acheteurs de programmes audiovisuels français (49,1 % des ventes de programmes), la part des plateformes poursuit son ascension (43,1 % des recettes d’exportation en 2022 contre 33,5 % en 2021).

À noter que la fiction française devient le premier genre à l’export (80,7 M€ de ventes, soit 37,6 % des ventes totales), avec des succès comme HPI, Marie-Antoinette, Chair tendre [+lire aussi :
critique
fiche série] ou Vortex, et que le documentaire connaît un regain de forme (48,6 M€ à +32,1 % par rapport) à 2021.

Du côté des territoires, l’Europe de l’Ouest reste la première région d’achat des programmes français (87,3 M€, soit 40,7 % des recettes mondiales), mais sa part est en baisse depuis dix ans à cause de la forte hausse des ventes de droits monde. Suivent l’Amérique du Nord (13,5% des ventes), la zone Asie/Océanie (7,7 % de part de marché) et l’Europe centrale et orientale (4,7 %).

En revanche, du côté des préventes, le bilan est beaucoup moins rose puisqu’après une année record 2021, elles ont reculé de 50,3 % en 2022 à 50,5 M€. Et la tendance est la même pour les coproductions étrangères de programmes audiovisuels français avec des apports en baisse de 38,4 % à 54,4 M€.