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David Epiney • Alina Film

Producers on the move 2012 – Switzerland

par 

- Fondée en 2008, la société Alina Film a produit Abrir puertas y ventanas, Léopard d'or à Locarno l'an passé

Ancien membre du collectif Bordu films, David Epiney est passé par le graphisme et le cinéma d'animation avant de fonder, en 2008, Alina Film avec son associée Eugenia Mumenthaler. C'est d'ailleurs avec la sœur de cette dernière, Milagros Mumenthaler, que la jeune société de production allait connaître un premier grand succès critique, Abrir puertas y ventanas [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Milagros Mumenthaler
fiche film
]
. Après un Léopard d'or à Locarno l'an passé et plusieurs prix dans des festivals internationaux, le film emmène désormais David Epinay à Cannes, où il représentera la Suisse au Producers on the move 2012.

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Cineuropa : Quelles ont été les principales étapes de votre parcours de producteur ?
David Epiney : J'ai d'abord produit mes propres courts métrages d'animation au sein d'un collectif que nous avions fondé, Bordu films. Puis, petit à petit, j'ai commencé à produire les courts de Milagros Mumenthaler, puis d'autres. Cela m'a conduit, en 2008, à fonder Alina Film avec Eugenia Mumenthaler.

Qu'est-ce qui a motivé ce choix ?
En fait, ce n'est que très récemment que cette activité s'est imposée à moi. Au départ, la production était une activité parallèle à l'animation, et même si cela ne me déplaisait pas, les choses se sont enchainées un peu malgré moi. Aujourd'hui, contribuer à faire exister et défendre un cinéma d'auteur, exigeant, et qui me touche en tant que spectateur, est devenu un vrai leitmotiv.

Abrir puertas y ventanas a connu un important succès critique, avec comme point d’orgue un Léopard d’Or à Locarno en 2011. Comment avez-vous vécu cette montée en puissance du film ?
Simplement, sans se prendre trop la tête... Ce prix et la reconnaissance du film sont évidemment extrêmement importants pour nous et très gratifiants. Mais il faut aussi savoir prendre de la distance. Nous essayons surtout de valoriser ce succès pour nos projets futurs.

Pourquoi avez-vous décidé de produire ce projet en particulier ?
Nous avions déjà produit les courts métrages de Milagros, et il allait de soi pour tous que nous allions faire notre passage au long métrage ensemble. Nous partageons également des liens familiaux qui ont rendu évidente cette collaboration, et tout cela s'est fait très naturellement, dans un esprit de continuité.

D’une manière générale, comment choisissez-vous vos projets ?
C'est assez différent pour chaque film, mais cela part toujours d'une proposition formelle forte, d'un langage cinématographique auquel nous croyons. Nous n'avons pas de considérations purement commerciales, mais nous devons pouvoir sentir le potentiel international d'un projet.

Comment envisagez-vous le développement de votre société, Alina Film ?
Continuer à accompagner et produire des films qui nous tiennent à coeur, sans oublier les projets personnels d'animation. Il s'agira aussi de trouver le volume critique de projets que nous pouvons simultanément développer à travers notre structure. Nous sommes en ce moment en postproduction d'un long-métrage documentaire cinéma et nous avons deux nouveaux longs-métrages de fiction suisses en développement, ainsi que plusieurs minoritaires avec l'étranger.

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