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France

Sarah Chazelle et Étienne Ollagnier • Distributeurs, Jour2Fête

“Les mesures mises en place cet été pour la réouverture des cinémas doivent être modifiées”

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- Sarah Chazelle et Étienne Ollagnier, les fondateurs de Jour2Fête, nous parlent de la distribution indépendante en France et des difficultés qu’elle rencontre face à la pandémie

Sarah Chazelle et Étienne Ollagnier • Distributeurs, Jour2Fête

Sarah Chazelle et Étienne Ollagnier, fondateurs de Jour2Fête, nous ont exposé en détail leur vision de l’édition cinématographique indépendante en France et des difficultés qu’elle rencontre face à la pandémie. À travers les discussions actuellement engagées entre le gouvernement et l’ensemble des acteurs de l’industrie cinématographique, la France a adopté des mesures et instauré le versement de primes pour la réouverture des cinémas.

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Cineuropa : Comment décririez-vous la ligne éditoriale de Jour2Fête ?
Sarah Chazelle et Étienne Ollagnier : Nous avons commencé en 2006 et nos premiers films étaient européens, essentiellement allemands. Avec le temps, nous avons ciblé deux principaux types de films : les documentaires (nous produisons deux à quatre documentaires par an) et les fictions, qui représentent deux tiers de nos sorties. Il s’agit d’un mélange de films européens (50 à 110 sorties de films) et des films français (un tiers). Pour pouvoir sortir des films français, et d’une certaine façon des films européens, nous devons désormais intervenir très tôt, sur la base du scénario. Chaque année nous conservons des places pour les films européens que nous préférons, des films achetés pendant les festivals, ou sur la base d’un scénario.

Nous aimons quand les films reprennent l’actualité, quand ils évoquent une réalité sociale, des sujets importants, ancrés dans la vraie vie, des films qui nourrissent débat et discussion. Nous accompagnons les films dans les salles, avec les associations et les partenaires qui souhaitent débattre après la projection. C’est un pan essentiel de notre travail, même lorsque les films sont relativement populaires.

Quelle est votre vision du travail d’un distributeur, comment l’imaginez-vous ?
S.C., E.O. : Nous sommes des éditeurs. Notre travail ressemble à ce que fait un éditeur pour son auteur. Il s’agit d’accompagner l’auteur, de plus en plus souvent dès le scénario. Cette tendance s’est généralisée en Europe et les distributeurs interviennent de plus en plus tôt dans le choix des films. Nous voyons le film à différent stade, et nous essayons d’établir un dialogue constructif avec les auteurs et les producteurs, ce qui nous permet de bien les présenter au public, aux exploitants et à la presse. Nous faisons de notre mieux pour incarner ce lien entre la partie créative et le public. Par exemple, avec notre dernière sortie, Un pays qui se tient sage [+lire aussi :
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(David Dufresne, 2020), nous avons organisé 150 débats avec des partenaires et des spécialistes.

Voilà pourquoi, nous préférons le terme "éditeur", plus apprécié que celui de "distributeurs", qui évoque souvent uniquement l’aspect commercial. Nous gérons les ventes, c’est un pan très important de notre métier, mais il y a également un travail en amont qui est primordial et qui peut s’étendre dans le temps. Ce travail peut démarrer deux, trois ou quatre ans avant même la réalisation réelle d’un film, au moment de son acquisition sur scénario. L’ensemble des films que nous sortons dans les salles bénéficient de l’édition vidéo. Nous créons un travail éditorial nouveau, mais aussi des bonus : une interview du réalisateur, parfois un court-métrage de l’auteur, et ce même lorsque la sortie du film en DVD n’a pas de retombées économiques. Et nous engageons le même travail pour la VOD.

Qu’est-ce que ce travail d’éditeur apporte aux œuvres européennes ?
S.C., E.O. : Aujourd’hui les plateformes sont en compétition, elles se disputent les mêmes films, mais avec une stratégie marketing internationale, universelle en matière de types de publics. Or le travail à l’échelle locale est essentiel dans notre métier. Chaque distributeur travaille sur des cibles spécifiques, des contenus, du marketing qui lui sont propres et qui sont souvent complètement différents en fonction du territoire. Les types de public et le contexte cinématographique sont différents : un film jugé commercial dans un pays peut être un film d’auteur dans un autre.

Avec Jour2Fête, nous essayons de construire un travail qui a du sens, d’avoir une ligne éditoriale. Nous exploitons le travail effectué avec les documentaires, surtout les films politiques, pour les films suivants. Nous avons créé notre identité et formé une communauté (surtout sur les réseaux sociaux) en travaillant sur certains types de films.

Quelle est la spécificité des films européens et quelles difficultés rencontre-t-on en France en matière de distribution ?
S.C., E.O. : Il est difficile de penser au cinéma européen au sens le plus large du terme. Le travail et les difficultés ne sont pas les mêmes selon la nature des films et leur pays d’origine. Notre solide expérience du cinéma germanique nous a amenés à réaliser que certains films allemands ont du mal à trouver leur public en France en dépit d’efforts considérables. Par exemple, un film que nous aimons beaucoup, un véritable chef d’œuvre, Victoria [+lire aussi :
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interview : Sebastian Schipper
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(Sebastian Schipper, 2015), n’a fait que 92 000 entrées, très certainement parce que le public français n’a pas l’habitude de voir ce genre de films de la part de l’Allemagne. Certaines barrières doivent tomber. Nous pensons qu’il y a de très bons films allemands et de très bons auteurs également. Ces quinze dernières années, nous avons tenté d’en sortir un grand nombre, et nous voyons que ces efforts commencent à payer et que certains auteurs, comme Christian Petzold, se sont fait une place. C’est un travail de longue haleine.

Ce qui est compliqué pour nous quand nous sortons un film européen, c’est l’absence d’acteurs connus, car le public français y accorde beaucoup d’importance. Nous avons commencé par refuser d’accepter cette idée, mais nous avons fini par nous réaliser qu’une distribution connue attirait la presse et mettait le film dans la lumière. Inévitablement, le film marchera mieux. C’est ce que nous avons vu avec le film scandinave, A Royal Affair [+lire aussi :
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interview : Mikkel Boe Følsgaard
interview : Nikolaj Arcel
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(Nikolaj Arcel, 2012) avec Mads Mikkelsen. Ce film a connu un franc succès en France.

Dans l’ensemble, le public français aime le cinéma européen. Il y a un public pour le cinéma d’auteur, et quelquefois nous parvenons à toucher un public plus large.

Pour certains films, il semble que ce soit même plus simple en France. Les Rêves dansants sur les pas de Pina Bausch [+lire aussi :
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a fait 300 000 entrées en France contre 30 000 en Allemagne, son pays d’origine. Plus tard, il a rejoint un programme cinématographique scolaire français appelé "Collège au cinéma" et chaque année, il continue à faire des entrées (ce programme lui a permis d’atteindre 150 000 entrées). Donc, ces films peuvent être réalisés pour un public de cinéma d’auteur.

Quel a été votre plus grand succès ?
S.C., E.O. : Nous venons d’apprendre que Deux [+lire aussi :
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(Filippo Meneghetti, 2019), pour lequel nous étions responsables des ventes internationales et qui a reçu le soutien financier du programme MEDIA pour 15 distributeurs européens, a été sélectionné pour représenter la France aux Oscars en 2021. Nous verrons bien.

À ce jour, notre plus grand succès est un film français, Merci Patron [+lire aussi :
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(François Ruffin, 2016), un documentaire aux 500 000 entrées. En plus des documentaires, les trois aventures les plus importantes ont été Papicha [+lire aussi :
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(Mounia Meddour, 2019), A Royal Affair et Woman At War [+lire aussi :
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interview : Benedikt Erlingsson
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(Benedikt Erlingsson, 2018), qui ont comptabilisé 200 000 entrées dans des milliers de cinémas (pas seulement dans de grandes villes, mais également dans des villes moyennes où vous pouvez organiser des événements). Woman At War est un film que nous avons signé sur la base du scénario, en co-production avec la productrice française Marianne Slot. Sur le papier, le film n’était pas évident. Le scénario était très original, mais l’originalité de ces idées était également un désavantage à ce stade et les producteurs ont eu du mal à le monter, car nombreux étaient ceux qui pensaient que ça ne marcherait pas. Mais nous l’avons fait. Woman At War est vraiment le genre de film européen que nous recherchons, un film qui foisonnent d’idées, très novateur dans la réalisation, pas évident sur le papier, mais très intéressant. Présenté à Cannes, devant les exploitants, il a déclenché un réel enthousiasme, une standing ovation ! La même chose s’est produite avec Papicha. Quand vous vous êtes impliqués dès le scénario, c’est un sentiment particulier, une belle aventure.

Quel serait l’ingrédient indispensable pour une campagne réussie ?
S.C., E.O. : Un mélange parfait de marketing (une bande-annonce, une affiche, une campagne sur les réseaux sociaux, qui prennent de plus en plus d’importance) et un soutien sur place. Tout se fait sur cet équilibre, mais cela signifie aussi qu’il faut trouver des ouvertures pour le film. Avec Woman At War, il y avait quelques bonnes idées. Le titre, pour commencer, est arrivé à un moment où la question des femmes occupait une place importante dans les esprits et les conversations. Nous avons également édité des t-shirts "Woman at war", que l’on a beaucoup vus à Cannes, portés par les femmes et par les hommes. Cette petite idée marketing (un t-shirt, ce n’est pas grand-chose) a pris, à ce moment-là, toute son importance et nous a donné une visibilité, parce que les journalistes portaient le t-shirt sur les plateaux télé et dans des soirées qui n’avaient rien à voir avec le film.

Était-ce, en ce qui vous concerne, la répartition de revenus entre les différentes fenêtres d’exploitation ?
S.C., E.O. : Cela varie d’année en année. Un bon turnover dans les salles a des répercussions sur les autres exploitations d’un film. C’est un cercle vertueux. Pour l’année 2019, la répartition est environ de 56 % dans les salles, 7 % sur les ventes télé, 8 % sur les ventes vidéo, 16 % avec les ventes internationales. La VOD représente 3 %.

Il y a quelques années, quand la VOD est apparue, nous pensions qu’elle remplacerait le DVD, mais ça n’a pas été le cas pour le cinéma indépendant. Ces films d’auteur sont faits pour être projetés en salles et doivent donc passer par là. Le modèle économique de ces films fait ressortir la nécessité d’une sortie en salle parce que c’est là que le film naît. Pour d’autres films, un changement s’opère, certaines sociétés de VOD ont doublé voire triplé leur chiffre d’affaires pendant le confinement. Ce sont là des discussions incessantes sur l’écosystème du cinéma français, car les plateformes investissent dans les films et cela soulève la question du statut des films d’auteur.

Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur les mesures d’aide déployées pour la distribution en France ?
E.O. : Je suis au cœur de ces discussions, car je suis le co-président du Syndicat des distributeurs indépendants (SDI). Nous discutons avec le CNC et le gouvernement. Les mesures déployées cet été pour la réouverture des cinémas doivent être modifiées, avec la seconde vague et le nouveau confinement. Ces mesures sont actuellement en cours de négociation.

Cet été, il y a eu des augmentations de l’aide sélective ou de l’aide spéciale pour les films, ce qui a permis aux distributeurs indépendants de sortir un grand nombre de films (nous avons décidé de poursuivre la sortie de films, et également de soutenir les cinémas). Ils étaient les seuls à l’affiche et cela nous a permis de garder la tête hors de l’eau. Les distributeurs ont peu à peu accepté de sortir des films un peu plus prometteurs.

Avant de refermer à nouveau, octobre a été le meilleur mois depuis juin, avec quelques gros succès. À Jour2Fête, par exemple le documentaire de David Dufresne, Un pays qui se tient sage, a pu bénéficier des mesures gouvernementales. Ce qui signifie que même si le film n’a fait que 100 000 entrées (nous misions sur 200 000), nous avons atteint les bénéfices correspondant aux 200 000 entrées visées.

Actuellement avec le confinement, de nouvelles négociations avec le CNC et le gouvernement sont engagées. Le CNC est aujourd’hui très à l’écoute. Les gens sont conscients que l’écosystème risque de s’effondrer. Ce qui arrivera si rien n’est fait pour garder les cinémas et les distributeurs en vie, les producteurs et les auteurs également bien entendu ! C’est important pour nos discussions avec le ministère de la Culture et avec l’état, et nous pensons qu’ils souhaitent conserver cet écosystème en vie.

Un autre aspect positif de la réouverture est l’attachement du public aux cinémas. Les spectateurs sont revenus petit à petit. Il a eu moins d’entrées que l’an passé, car il n’y avait pas de films pour tout le monde (comme les grands films américains). Mais le cinéma indépendant était bel et bien là.

Quel genre d’aide compensera la fermeture des cinémas ?
S.C., E.O. : Il est difficile pour le CNC et pour l’État de couvrir les pertes parce que c’est quelque chose de difficile à calculer. Dans la distribution, il se peut qu’un mois soit médiocre, sans lien avec l’absence de sortie, puis le mois suivant sera bon : c’est plus compliqué que pour d’autres industries. Nous nous basons donc davantage sur des primes de relance pour la réouverture. Différents types d’aide sont en cours de discussion. Des aides structurelles pour les sociétés les plus fragiles, qui ne sortent que deux ou trois films par an, qui vivent sur leur catalogue et voient leurs revenus actuels réduits à rien ou presque. Pour des sociétés plus solides, qui sortent de sept à douze films par an, nous envisageons des primes de relance, qui leur permettront d’augmenter leurs revenus dès que les choses vont repartir. Rien n’est encore défini. Des arbitrages vont être faits au niveau gouvernemental. La question est : quelle sera l’enveloppe pour les cinémas ? Pour les distributeurs ? Pour les producteurs ? Il y aura des négociations interprofessionnelles pour identifier les acteurs qui en ont le plus besoin, pour définir de quelle façon cette aide pourra être octroyée. Comme l’a dit le gouvernement, il n’y aura aucun dépôt de bilan.

Plus la fermeture dure, plus notre inquiétude grandit. Nous avons vu le retour du public, mais nous avons également observé l’attrait de ce public pour d’autres choses et nous l’avons vu souscrire aux plateformes de SVOD. Nous n’avons aucune preuve que tous les types de public vont revenir. Les habitués sont revenus, mais les autres… Cela fait partie de nos craintes et des questions que nous nous posons.

Quelles sont les perspectives pour la distribution des films européens dans les mois à venir ?
S.C., E.O. : Il faut une consultation nationale. Les syndicats se soutiennent, d’une certaine façon. L’idée d’une semaine blanche à la réouverture est évoquée, sans nouvelle sortie afin de faire de la place aux films qui sont sortis juste avant le confinement et pour leur permettre de faire leurs entrées. Il doit ensuite y avoir un minimum de décence dans la façon dont les films vont être mis en relation les uns avec les autres, sinon cela va être un pugilat. Nous avons vu cela à l’issue du premier confinement : nous avons eu 25 sorties en une semaine et ça a été catastrophique pour tout le monde.

Nous pensons également qu’il faut que l’on sache que les distributeurs indépendants ont joué le jeu avec les cinémas : nous avons sorti des films, nous avons pris des risques, nous avons mis nos sociétés en danger pour préserver l’écosystème. Nous voulons au moins que l’on reconnaisse ce que nous avons fait collectivement pendant cette période de crise. Nous pourrions, pourquoi pas, demander une forme de régulation qui nous permettrait d’exister, et qui empêcherait que nous soyons menacés par la compétitivité des grands distributeurs français et américains. Cela a commencé quelques semaines avant le confinement : les films indépendants, en particulier les films européens, ont commencé à être écrasés. C’est une industrie très compétitive avec des acteurs imposants, quelquefois liés à ces cinémas et avec un pouvoir colossal comparé aux petits distributeurs. Pour que les films européens trouvent leur place, nous devons faire preuve de vigilance.

La presse a tendance à soutenir les stars françaises, mais les journalistes devraient prendre conscience de leur pouvoir sur le public de cinéma d’auteur. Certains magazines ou certaines rédactions ont une influence énorme. Si ces gens ne prennent pas conscience des menaces qui planent sur la distribution indépendante, cela peut être dangereux.

Qu’est-ce qui vous a conduit à devenir éditeur de films ?
S.C. : J’ai commencé en faisant des audits financiers, j’ai ensuite travaillé deux ans chez PolyGram dans plusieurs pays lorsque j’ai réalisé que je voulais continuer à travailler dans l’industrie cinématographique, mais plus près des films. Je suis retourné à Paris, et j’ai rencontré Étienne qui, avec d’autres, montait une société dans laquelle nous étions tous deux partenaires. Nous y avons pris goût, et Jour2Fête a vu le jour.

E.O. : Une grande partie de mon histoire est liée à celle de Sarah. Si je remonte plus loin, mon envie de cinéma vient de mon enfance : mon père avait un ciné-club et il me montrait beaucoup de films. Pendant mes études, je suis devenu ingénieur en génie civil. Mais j’ai rencontré Jean Rouch au cours d’un stage au CNRS audiovisuel. Il était ancien ingénieur en génie civil et il m’a dit qu’il avait arrêté de travailler dans ce domaine quand, pendant la guerre, on lui avait demandé de faire sauter un pont qu’il avait commencé à construire. C’est à ce moment-là qu’il est parti en Afrique pour se consacrer à l’ethnologie et au cinéma. J’ai compris que c’était aussi ce que je voulais faire. Éditeur, distributeur, c’est une façon d’entrer dans l’univers du cinéma.

Idéalement, à quoi la distribution va-t-elle ressembler dans quelques années ?
S.C., E.O. : Quand nous avons créé notre première société, nous rêvions que les cinémas soient des lieux de vie, où les gens pourraient échanger leurs idées, où différents types de public viendraient, un jeune public également. Un endroit où tout le monde se sentirait à l’aise pour aborder différents sujets importants et pour découvrir de nouveaux auteurs et des plus anciens. Nous sommes convaincus que les cinémas doivent et vont continuer d’exister, que nous avons besoin de lieux publics pour confronter nos idées et nos passions. Peut-être que les cinémas indépendants évolueront et deviendront plus proches. Ils seront un lieu où les gens se retrouveront pour échanger et pour discuter de ce qu’ils pensent des films. Nous y croyons.

Mais il est évident que nous allons regarder le monde dans lequel nous entrons. Nous devons développer tous les axes de l’édition ailleurs qu’au cinéma, en parallèle. Nous croyons aussi dans la qualité de l’histoire des médias français. C’est pourquoi nous développons des outils qui nous permettent de nous connecter aux publics sur d’autres écrans également. La VOD n’a pas fonctionné pour le cinéma indépendant, et il est important que les plateformes qui montrent des films indépendants existent pour les passionnés de cinéma qui ont besoin de savoir où trouver les films d’auteur qui leur correspondent.

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(Traduit de l'anglais par Karine Breysse)

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