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Kim Magnusson

Les projets de Nordisk

par 

- Les défis et les ambitions du producteur danois qui dirige depuis sept mois la plus importante société scandinave, après son expérience chez M & M

Le producteur Kim Magnusson est un homme qui compte au Danemark. Leader de l'Association des producteurs danois et de la Danish Film Academy, il est à l’origine de films à succès comme The Green Butchers et les deux courts-métrages oscarisés, Election Night et This Charming Man. En mai dernier, il a quitté sa société M & M Productions pour prendre la responsabilité la plus importante dans le monde de l’industrie cinématographique scandinave: le poste de directeur général de Nordisk Film Production.

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Pourquoi avez-vous décidé de céder à la tentation de faire partie du groupe le plus puissant de Scandinavie et d’abandonner ainsi la société que vous dirigiez avec votre père et qui vous donnait toute liberté d’action et de grandes satisfactions?
"Nordisk Film, sous le leadership de Kenneth Plummer, a une nouvelle stratégie. Une opportunité m’a été offerte que je ne pouvais pas refuser: diriger la plus grande société de la zone nordique. Ne plus m’occuper seulement de la production au Danemark, mais aussi en Suède et en Norvège constitue un grand défi et une opportunité à saisir à mon âge (38 ans). Je me suis dit que si dans cinq ans je me sentais lassé de mon travail, je pourrais toujours revenir vers la production indépendante. Un choix qui je ne pourrais pas faire à 50 ans. Nordisk englobe la production, la distribution et la post-production: c’est aussi cette diversité qui m’a poussé à accepter la proposition. Je suis responsable des films, des séries télévisées, des documentaires et des coproductions. Nordisk est l'unique société qui permettre d’être responsable de tous ces secteurs dans trois pays. De plus, je suis ravi de m’occuper aussi de marketing".

Vous avez pris vos fonctions il y a sept mois chez Nordisk Film. Quels sont vos projets à court et moyen terme? "La stratégie de Nordisk est de rester la société leader dans la production de film en Scandinavie. L'objectif à atteindre dans les deux prochaines années est de produire entre 10 et 12 longs-métrages dans les trois pays, plus un long de type dramatique TV. Pour chaque film, le budget variera entre 1,5 et 4 millions d’euros. En dehors de ces films, nous nous occuperons aussi de deux ou trois grandes coproductions internationales par an, à réaliser avec d’autres partenaires européens ou nord-américains. Pour ces projets, les budgets se monteront à 18-25 millions d’euros. Actuellement, nous travaillons à la production de six films scandinaves: le nouveau long-métrage de Lotte Svendsen qui n’a pas encore de titre et Suffer The Little Children, le premier film de Paprika Steen qui vient juster de finir le tournage. Nous coproduisons le film de Jacob Grounlykke et trois autres films suédois, et le tournage de Babylonsjukan, le premier long-métrage réalisé selon la logique du Director's Cut, est en train de se terminer. Ce film est mis en scène par Daniel Espinosa, qui vient de sortir de la Danish Film School. En ce qui concerne les projets de coproductions internationales, nous travaillons sur The Royal Musician Visit, une adaptation d’un livre du romancier suédois P.O. Enqvist, avec les Allemands de ZDF. Mais nous cherchons d’autres partenaires. Le film sera tourné en anglais".

Une des priorités de Nordisk Film est le cinéma pour enfants. Que va t-il se passer maintenant dans ce domaine?

"Faire des films pour enfants et pour les familles est une priorité du cinéma danois, pas seulement de Nordisk. Au moins 25 pour cent de notre production s’occupera de ce marché qui exerce une grande attraction en Scandinavie".

Durant les cinq dernières années, les films danois ont atteint une excellente part de marché sur le plan national et connu de grands succès critique à l’international. Comment poursuivre dans cette voie?

"Nous allons continuer à soutenir le cinéma danois. Mais nous n’avons aucune règle pré-définie. Nous allons continuer à suivre les jeunes talents pour faire de grands films, et ceci également grâce à l’importante contribution de la Danish Film School. Suivre les jeunes était l’une de mes prérogatives chez M&M Production. Et chez Nordisk Film, je continuerai dans cette voie".

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