24/04/2006

Ivena Norvilienė, l'une des productrices lituaniennes les plus dynamiques, a déjà produit deux films : le long métrage burlesque Diring, en 2006 et le court métrage Easily and Sweetly, une histoire sur de simples gars des rues, qui fut sélectionné au Festival du Film de Rotterdam. Ses films on t fait le tour de plusieurs festivals internationaux.

Cineuropa : Que signifie pour vous le fait d'avoir été sélectionnée au Producer on the Move, une initiative de European Film Promotion ?
Ieva Norvilienė : Je suis très heureuse d'avoir été sélectionnée au Producer on the Move. C'est génial de se voir offrir une telle opportunité pour présenter ses idées et les projets auxquels j'ai participés aux représentants de l'industrie internationale du film. Je travaille avec des jeunes et talentueux cinéastes lituaniens et notre objectif est de faire des films non seulement pour le marché local mais aussi pour le marché international. Faire du cinéma en collaboration avec des gens d'autres pays est l'un de mes principaux objectifs. Participer au programme Producer on the Move me donne l'opportunité de trouver des partenaires de travail non seulement pour mes projets actuels mais aussi d'établir des contacts à long terme pour des collaborations futures. Ensemble, nous serons capables de créer une stratégie commune pour le cinéma et la production de film, de trouver de nouvelles opportunités, de nouveaux moyens et de nouvelles solutions pour valoriser nos idées et pour participer avec succès au marché du film européen.

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Quelle importance accordez-vous au fait de faire partie de l'Union Européenne en terme de capacité de production et de distribution ?
Je trouve que ces deux choses sont aussi importantes et utiles l'une que l'autre pour être dans l'UE. Notre production de films, tout comme la distribution de films, sont orientées vers le marché du film européen. Un partenariat avec d'autres états membres de l'UE nous permet de mieux gérer nos finances tout en exprimant au mieux les intentions de nos films. Une promotion active et réussie dans l'UE élargit notre public. Faire partie de l'UE nous permet d'échapper au cercle vicieux du marché local et de présenter nos idées à un public plus large. Ce qui était impossible avant est maintenant devenu une réalité.

Vous avez produit deux films à forte résonance sociale. Quels sont vos futurs projets ?
Je vais rester proche des thèmes sociaux. Les films à visage humain toucheront toujours le coeur des gens, d'où qu'ils viennent. Ce qui se passe dans le monde autour de nous, c'est de loin le plus intéressant. Elles ont toujours été et resteront toujours d'actualité. Les problèmes d'aujourd'hui, présentés d'une manière intéressante, avec une bonne intrigue, sont le meilleur support pour un scénario de film.
Tout cela se retrouve dans mon nouveau projet. Low Lights est un road movie non conventionnel qui se déroule dans l'espace fermé d'une ville, la nuit, où un voyage se transforme en un certain rituel, brouillant les frontières entre l'imaginaire et le réel. Ce film dévoile une existence différente de l'homme contemporain, à l'abri de la lumière du jour. Les personnages projettent leurs souhaits refoulés, leurs rêves, et leurs sentiments cachés dans l'espace de la ville pendant la nuit. Le simple labyrinthe des rues incarne une nouvelle réalité.

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