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Andrea Prochaska • Réalisateur

Dead in 3 Days

par 

Après quatre longs métrages en tant que monteur et un en tant que réalisateur, l'histoire de détective pour enfants Die 3 Posträuber (1998), Andreas Prochaska a consacré plusieurs années à la fiction télévisée. Malgré son budget de moins de 2M €, son deuxième long métrage, le film d'épouvante Dead in 3 Days (In 3 Tagen bist du tot), où un groupe de lycéens reçoivent d'un meurtrier implacable des textos annonçant leur mort imminente, a non seulement conquis le box-office autrichien 2006, mais également quelques 30 territoires étrangers.

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Qu'est-ce qui vous a donné envie d'être réalisateur ?
Je viens d'une petite ville où personne ne fait de film et où Hollywood semble une réalité bien lointaine, mais quand je me suis installé à Vienne, je me suis rendu compte qu'il était possible de faire des films – non que le cinéma autrichien soit une industrie, mais les possibilités sont nombreuses pour ceux qui aspirent à faire du cinéma. J'étais d'abord le type qui allume la lumière rouge dans un studio et puis j'ai fait mon chemin vers la réalisation.

Que retenez-vous de votre expérience comme monteur de trois films de Haneke ?
Sa manière d'utiliser les gros plans et les sons pour souligner ce qu'il montre et ce qu'il ne montre pas, de même que son art de créer des situations sans solutions qui continuent de nous troubler longtemps après la fin du film, sont impressionnants, mais mes orientations sont différentes.

Pourquoi avez-vous laissé passer huit ans entre Die 3 Posträuber et Dead in 3 Days ?
Entretemps, j'ai travaillé pour la télévision tout en cherchant une bonne histoire pour un film d'horreur. J'avais une première idée, mais il s'est avéré qu'un film espagnol existait déjà dont l'histoire était similaire. Il m'a fallu du temps pour trouver une nouvelle histoire qui me plaisait vraiment, mais j'aime autant attendre que faire un film que je ne serais pas sûr d'aimer en tant que spectateur.

Vous semblez féru de polars, et Dead in 3 Days est un film d'horreur au sens plein du terme. Êtes-vous un cinéaste de genre ?
À vrai dire, bien que je sois un vrai cinéphile, je ne suis ni un fan ni un expert du film d'horreur, mais à mon avis, la plus grande gageure pour un réalisateur est de très bien réussir dans des genres différents, et c'est pourquoi j'admire énormément Robert Wise qui, un an après The Haunting, a remporté plusieurs Oscars avec La Mélodie du bonheur.
Je trouve le genre de l'épouvante intéressant pour un metteur en scène parce que c'est un genre très visuel qui permet d'utiliser l'image et le son de manière à provoquer une réaction immédiate du côté du public – un résultat que la comédie peut également atteindre.

Jusqu'à présent, vous avez principalement travaillé pour la télévision. Comment compareriez-vous le travail du réalisateur pour le petit et le grand écran ?
Les deux n'ont rien à voir – autre écran, autre histoire. Un long métrage permet de créer des personnages et des intrigues plus complexes, d'ailleurs le spectateur qui s'offre un billet de cinéma a bien droit à un récit plus élaboré. Dead in Three Days n'est pas extrêmement complexe mais requérait un grand écran.

Le gros succès de Dead in 3 Days a-t-il fait naître de nouvelles ambitions et opportunités ?
Cela m'a donné davantage d'accès à d'autres pays, mais pour le moment, c'est encore difficile de savoir quelles portes s'ouvriront. Ceci étant, pour un film autrichien, Dead... a déjà un beau parcours et la réception du film à l'étranger est bonne, même aux États-Unis !

Travaillez-vous déjà à un nouveau projet ?
Je voulais enchaîner sur quelque chose de complètement différent, mais le succès de Dead... a été tel qu'on a décidé de faire une suite avec des personnages différents. J'aurais envie d'un film qui mêle des éléments d'horreur et des éléments de western, un film très autrichien avec de la neige, des grands paysages vides et une personne toute seule au milieu.

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