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INDUSTRIE France

Du neuf pour la chronologie des médias

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Au terme de négociations difficiles, la majorité des professionnels de l’industrie cinématographique française a signé hier un accord sur une nouvelle chronologie des médias, autrement dit l’échelonnement des délais de diffusion des œuvres sur les différents supports à partir de la sortie en salles.

Les sorties DVD et VoD (vidéo on demand) payante à l’acte pourront désormais intervenir quatre mois après le démarrage de la distribution en salles contre respectivement six mois et 33 semaines précédemment. Une diffusion à trois mois sera même possible pour les longs métrages "ayant réalisé moins de 200 entrées au cours de leur 4e semaine d'exploitation en salles".

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La diffusion des films sur les chaînes de télévision payante passe de douze mois à dix mois après la sortie salles et de 24 à 22 mois pour la seconde fenêtre alors que les chaines en clair pourront montrer les œuvres 22 mois après la salles (contre 24 mois précédemment) si elles sont coproductrices et 30 mois après (contre 36 mois) si elles ont simplement acheté le film. Enfin, la VoD par abonnement débutera 36 mois après la distribution salles et la VoD gratuite 48 mois après.

Conclu pour deux ans et tacitement reconductible par période d'un an, l’accord a été signé notamment par la FNCF (Fédération nationale des cinémas français), la FNDF (Fédération Nationale des Distributeurs de Film), l’APC (Association des Producteurs de Cinéma), le SPI (Syndicat des Producteurs Indépendants), l’UPF (Union des Producteurs de Films), l’API (Association des Producteurs Indépendants), la SRF (Société des Réalisateurs de Films), TF1, France Télévisions, Arte, Canal +, M6, Orange, SFR et le syndicat des éditeurs de vidéo à la demande. A noter que l’ARP (société civile des Auteurs Réalisateurs Producteurs), la SACD (Société des auteurs et compositeurs dramatiques), la Fédération Française des Télécoms et le SEVN (Syndicat de l'Edition Vidéo Numérique) n’ont pas souhaité signé le texte, la première regrettant notamment le manque d’attention porté à la question de l’offre légale de films sur Internet.

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