23/07/2009

À l'instar du Déjeuner du 15 août [+lire aussi :
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fiche film] l'année dernière, c'est un documentaire intitulé Videocracy [+lire aussi :
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fiche film], sur le pouvoir de la télévision, le bestiaire italien du petit écran et le rôle de Silvio Berlusconi, qui pourrait faire l'événement à la prochaine édition de la Semaine internationale de la critique de Venise, qui proposera, du 2 au 12 septembre, une sélection de titres très eurocentrée comprenant sept premiers films en compétition et trois titres hors-compétition.

Ce film de Erik Gandini, italien installé en Suède, sera l'événement spécial de la Semaine, en collaboration avec les Journées des Auteurs - Venice Days. Il sera distribué sur les écrans transalpins par Fandango autour du 4 septembre.

"Un grand réservoir de ferments créatifs" : c'est ainsi que le directeur de la Semaine, Francesco Di Pace, qualifie la sélection. La Suède y sera aussi représentée par deux autres titres : le film d'ouverture, Metropia [+lire aussi :
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fiche film] de Tarik Saleh, oeuvre de science-fiction d'animation produite, comme Videocracy, par Atmo Media Network et Det enda rationella [+lire aussi :
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interview : Jörgen Bergmark
fiche film] ("une solution rationnelle") de Jörgen Bergmark.

L'Italie sera représentée par Claudio Noce, qui propose Good Morning Aman [+lire aussi :
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fiche film], interprété notamment par Valerio Mastandrea (également producteur du film avec la société Relief S.r.l.) et réalisé avec le soutien du ministère de la Culture. Sa distribution nationale sera assurée par Cinecittà Luce.

Ce quatuor européen est complété par le titre français Domaine [+lire aussi :
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fiche film] de Patric Chiha, le film russe Kakraki d'Ilya Demichev et la coproduction tchéco-slovaco-irlandaise Lištičky [+lire aussi :
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fiche film]. La sélection comprend aussi un film coréen, Café Noir de Jung Sung-il, et les longs métrages iraniens Tehroun de Nader T. Homayoun et Chaleh d'Ali Karim, qui sera projeté en clôture.

Lors de la présentation de la sélection, le président du Syndicat national des critiques de cinéma italiens, Bruno Torri, n'a pas manqué de souligner son soutien total aux protestations pour que le budget du FUS (Fonds unique pour le spectacle) soit rétabli : "c'est une bataille qu'on peut encore gagner si nous continuons à nous unir dans la lutte. La Mostra sera l'occasion parfaite pour nous faire entendre".

(Traduit de l'anglais)