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VENISE 2009 Journées des auteurs / Suède

Ganslandt revient sur le Lido avec The Ape

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Dès le premier plan de The Ape [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
du Suédois Jesper Ganslandt, deuxième au programme des 6èmes Journées des auteurs - Venice Days, on se rend compte que quelque chose de terrible est arrivé. Au fil du récit, on voit que le pire est encore à venir. Une homme, Krister, se réveille dans sa salle de bain couvert de sang mais sans blessure apparente. Il se lave et sort. S'éloigne-t-il de la violence ou se précipite-t-il vers elle ?

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On suit ensuite toute la journée de Krister, au travail puis au tennis avec un ami puis en visite chez sa mère. Tandis que ses efforts pour contrôler ce que le réalisateur appelle un état de "rêve perpétuel" s'intensifient, le sentiment d'horreur du spectateur croît.

Ganslandt, de retour aux Journées des auteurs après y avoir présenté son premier film, Falkenberg Farewell [+lire aussi :
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, en 2006, dit qu'il a fait ce deuxième film "parce que je sentais qu'il fallait le faire. On lit souvent des entrefilets sur ces horreurs dans les journaux, mais je voulais comprendre l'humanité qui se trouve derrière des actes supposément inhumains".

Pour dialoguer avec le public de Venise après la séance, le réalisateur est venu accompagné de son acteur Olle Sarri et du producteur Jesper Kurlandsky. Sarri, qui joue habituellement des rôles comiques, dit avoir ressenti une empathie particulière pour Krister, notamment parce qu'on ne lui a pas permis de lire le scénario avant la fin du tournage. "Je ne pouvais pas dire non à un film pour lequel je ne savais pas ce que j'allais faire au jour le jour. Comme il y a peu d'autres acteurs dans le film, Jesper [Gandslandt] et moi avons entretenu un dialogue continuel, c'est à dire qu'il me parlait pendant qu'on tournait mais je ne lui répondais pas".

Gandslandt a répété qu'il ne voulait pas que les acteurs soient conditionnés par le scénario et se mettent à juger Krister ou ses actes. Sarri, surtout, avait consigne d'oublier ce qui se passe pendant la "journée" que décrit le film, de la même manière que Krister doit accepter ce qu'il a perdu et la manière dont cela s'est passé.

Kurlandsky, le producteur, a dit qu'il était ravi de travailler avec le réalisateur et ce pour plusieurs raisons : "J'ai vraiment bien aimé ses films précédents et la manière dont il tente d'humaniser Krister. Nous avons tous les deux une approche similaire de la façon de faire les films ; j'ai souhaité lui donner la liberté de faire ce qu'il voulait".

Ce film a été produit par Fasad pour 800.000 €. Il sera distribué dans les principales villes de Suède dès la fin octobre par Nordisk Film. Ses ventes seront gérées par Trustnordisk, qui lancera le film sur le marché au prochain Festival de Toronto.

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(Traduit de l'anglais)

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