08/10/2009

Depuis 2002, le Festival International du Film Francophone de Namur se penche sur les bouleversements apportés par les nouvelles technologies dans le secteur audiovisuel. Après s’être intéressé à l’apparition du numérique, ou encore au développement de la VOD l’année dernière, le FIFF a choisi de mettre en avant lundi dernier les sociétés wallonnes actives dans le domaine de la postproduction, de la 2D à la 4D.

Le secteur wallon de l’audiovisuel et du multimédia compte plus de 150 entreprises, et représente près de 10.000 emplois indirects. En 2007, ces entreprises ont généré 850 millions d’euros de chiffre d’affaire. Parmi elles, certaines sont sollicitées dans le monde entier, et sont des acteurs de référence incontournables dans leur domaine. Flying Cam par exemple est le leader mondial de la prise de vue aérienne par hélicoptère sans pilote. Les appareils sont miniaturisés, et pilotés à distance, ce qui leur permet de survoler des lieux autrement trop difficile d’accès. Récemment, Flying Cam a travaillé sur des superproductions hollywoodiennes comme GI Joe ou Harry Potter. Les participants ont pu découvrir les spectaculaires coulisses du tournage de La Cité Interdite, le dernier Zhang Yimou.

De son côté, Digital Graphics crée des décors virtuels, généralement utilisés en télévision, mais qui ouvrent des perspectives inouïes pour le grand écran, et surtout, des économies d’échelle appréciables. Le recours à la 3D par exemple permet de gommer à l’écran les anachronismes dans les films d’époque, évitant ainsi des frais de décoration, et facilitant le repérage.

A l’autre bout de la chaîne, XDC est l’un des leaders européens en termes de numérisation, et a installé plus de 500 écrans digitaux dans 10 pays européens. Parallèlement, le laboratoire a traité plus de 600 films depuis sa création. XDC offre un suivi complet en digitalisation, de la copie dématérialisé à la projection.

Cette journée de rencontre, organisée à l’initiative de Wallonie Bruxelles International dans le cadre des Open Days de l’Union Européenne, a ainsi permis de découvrir grâce à des démonstrations dynamiques l’étendu du savoir-faire wallon dans le secteur de la postproduction audiovisuelle.