14/10/2009

La 7ème édition de DocLisboa, qui démarre demain, présentera plus de 200 films, dont 10 longs métrages documentaires lusitaniens en compétition. Le directeur de l'événement, Sergio Tréfaud, décrit cette année comme "l'âge de raison du documentaire portugais".

Les titres portugais en lice, éclectiques en terme de sujets, comprennent Bobby Cassidy: Counterpuncher de Bruno de Almeida, sur le champion de boxe américain, Dundo, Memória Colonial de Diana Andringa, sur la région de l'Angola où la réalisatrice est née, Com Que Voz de Nicholas Oulman, sur le célèbre compositeur de fado Alan Oulman, et 48, où Susana de Sousa Dias enquête sur les anciens prisonniers politiques du régime Salazar.

Le programme propose aussi des titres déjà remarqués et récompensés dans les festivals du monde, comme The Fortress de Fernand Melgar (primé à Locarno en 2008), Below Sea Level de Gianfranco Rosi (Prix Horizons du meilleur documentaire à Venise en 2008) et Boris Ryzhy d'Aliona van der Horst (Loup d'argent au Festival d'Amsterdam en 2008).

Le cinéaste lituanien Jonas Mekas (87 ans), installé depuis les années 1940 aux États-Unis, où il est devenu un personnage influent du cinéma d'avant-garde, sera à Lisbonne pour présenter une rétrospective de son travail comprenant notamment les récents Lithuania and the Collapse of the USSR et An American Film Director at Work: Martin Scorcese.

Les autres sections parallèles du festival s'intitulent respectivement The Balkans in Focus, Risks, Love Stories, Ateliers Varan et Heart Beart. Cette dernière section inclut un hommage à feu la chorégraphe allemande Pina Bausch, avec notamment Lissabon Wuppertal Lisboa de Fernando Lopes, tourné en 1998 pendant les répétitions de Masurca Fogo.

(Traduit de l'anglais)