17/11/2009

L’automne se révèle décidément propice pour les films belges. Après le beau succès de La Merditude des Choses [+lire aussi :
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interview : Felix van Groeningen
fiche film] côté Flandres (qui vient d’ailleurs d’être sélectionné par le distributeur américain Neo-Classics), ce sont les très attendus Barons [+lire aussi :
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Interview avec le réalisateur et l'act…
interview : Nabil Ben Yadir
fiche film] qui confirment tous les espoirs placés en leur désormais légendaire nonchalance, en attirant plus de 20.000 spectateurs en une semaine. A titre de comparaison, malgré sa modeste sortie sur une combinaison de 11 copies, le film réalise un meilleur démarrage que L’Enfant [+lire aussi :
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interview : Luc & Jean-Pierre Dardenne
fiche film] des frères Dardenne, traditionnels champions du box-office belge francophone. Et en ce deuxième week-end d’exploitation, les salles de l’UGC à Bruxelles ne désemplissaient pas. Les gérants ont même dû mettre en place un système de double-vérification des tickets, afin de palier aux frustrations des spectateurs refoulés pour cause de salle pleine. L’heureux distributeur, Cinéart, espère d’ores et déjà atteindre les 100 000 entrées, et même les presses française, suisse et flamande se font l’écho de ce succès remarquable. A titre de comparaison, le film belge francophone majoritaire ayant le mieux fonctionné en 2008 était Le Silence de Lorna [+lire aussi :
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interview : Arta Dobroshi
interview : Arta Dobroshi
interview : Jean-Pierre et Luc Darde…
interview : Olivier Bronckart
fiche film] avec plus de 60 000 entrées.

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Mais au-delà de l’affluence, ce qui impressionne, ce n’est pas tant la quantité que la qualité du public. A l’image de Bienvenue chez les Ch’tis [+lire aussi :
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fiche film] (toutes proportions gardées bien entendu), Les Barons attirent dans les salles des gens qui n’étaient plus allés au cinéma depuis des lustres. Comme les Ch’tis, le film s’attache à décrire un lieu (Bruxelles, étonnamment boudée par le grand écran) et une communauté, celle des Maroxellois. Ce processus d’identification couplé à un enthousiasme populaire (surtout chez les jeunes) entretenu par une campagne de communication virale entamée avant même le début de tournage, ont contribué à lancer Les Barons sur orbite, et gageons qu’ils ne sont pas prêts d’en redescendre. Cette fin d’année s’annonce donc prolifique pour son producteur, Entre Chien et Loup, qui dévoilera également le 9 décembre prochain Rapt, le nouveau film de Lucas Belvaux sur l’enlèvement d’un célèbre autre Baron.