email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

INDUSTRIE France

Nouvel accord entre Canal + et le cinéma

par 

Pilier du financement de la production cinématographique française, le groupe Canal Plus a renouvelé pour cinq ans l’accord le liant aux associations professionnelles du cinéma hexagonal en s’engageant à investir 12,5 % de son chiffre d’affaire par an dans les films européens, dont 10 % dans des longs métrages d’expression originale française (contre respectivement 12 et 9 % dans l’accord précédent). Une hausse négociée en échange d’une flexibilité accrue pour les diffusions non-linéaires via la télévision de rattrapage (possibilité de revoir les films à la demande pendant sept jours après leur diffusion) et incluant côté cinéma français 0,5 % de prime au succès pour les films ayant atteint 500 000 entrées en salles.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)
Hot docs EFP inside

Affichant une volonté de recentrage sur la production, Canal + n’a pas souhaité en revanche renouveler ses aides à l’exploitation (13,5 M€ par an) et à la distribution (6,5 M€), arguant qu’elles profitaient surtout aux grands circuits en très bonne santé avec une fréquentation 2009 en France qu’on annonce record à 200 millions d’entrées. Canal voudrait créer une fondation dotée de 7 M€ par an à destination exclusivement des exploitants et distributeurs indépendants, plus fragilisés dans l’économie actuelle de la filière cinématographique.

L'accord a été signé notamment par l’ARP (société civile des Auteurs-Réalisateurs-Producteurs), l’APC (Association des Producteurs de Cinéma), le SPI (Syndicat des Producteurs Indépendants), le SDI (Syndicat des distributeurs Indépendants) ou encore DIRE (Distributeurs Indépendants Réunis Européens). Parmi les non-signataires figurent entre autres l’API (Association des Producteurs Indépendants – qui regroupe les groupes comme UGC, Gaumont, MK2) et la FNCF (Fédération nationale des cinémas français) l’ont refusé.

En 2008, Canal Plus avait investi 173,9 M€ dans le financement de 142 longs métrages agréés français (125 films d’initiative française et 17 coproductions minoritaires).

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy