L’Espagne remporte un demi-Oscar grâce à Dans ses yeux
Contre toutes les prévisions, qui désignaient comme favori Michael Haneke avec son film Le ruban blanc [+lire aussi :
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Bien que le réalisateur et les acteurs principaux, de même que le contexte et l'intrigue du film, soient argentins (et que ce soit ce pays qui ait envoyé le film à l’Académie des arts et des sciences du cinéma d’Hollywood), il s’agit d’une coproduction majoritairement espagnole. L'Espagne a en effet financé 54% du budget à travers la société El secreto des sus ojos A.I.E., basée à Alicante, et Tornasol Films, la maison de production de Gerardo Herrero. Les ventes internationales du film sont en outre assurées par la société madrilène Latido Films.
Campanella, qui réside depuis des années en Californie, où il travaille comme réalisateur de séries télévisées, a qui plus est reçu la précieuse statuette des mains de Pedro Almodóvar, qui a ironiquement remercié l’Académie de ne pas avoir considéré le Na’vi (langue imaginaire inventée pour Avatar [+lire aussi :
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Le producteur madrilène Gerardo Herrero est également monté sur la scène du Kodak Theater. Pour lui, cet Oscar est le couronnement d’un parcours coproductif impeccable au cours duquel il a eu le privilège de travailler avec des réalisateurs comme Ken Loach, Sergei Bodrov, Manoel de Oliveira, Eric Rohmer, Francis Ford Coppola, Álex de la Iglesia ou encore Alain Tanner.
Cet Oscar partiel est le seul qui ait récompensé l’Espagne, car les autres nominés représentant la péninsule ibérique (Penélope Cruz, le court métrage d’animation La dama y la muerte et le film hispano-péruvien Fausta [+lire aussi :
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(Traduit de l'espagnol)
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