10/03/2010

Le 23ème Festival du film nordique de Rouen débute aujourd'hui qui propose aux locaux deux semaines d'immersion dans un cinéma venant de Belgique, de Basse-Saxonie et des pays nordiques. Isabelle Duault, directrice de la programmation, a réuni une sélection éclectique répartie dans douze sections.

Sur les huit titres en compétition, trois représentent la Norvège : Nord [+lire aussi :
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interview : Rune Denstad Langlo
fiche film] de Rune Denstad Langlo (qui sort aujourd'hui sur les écrans français, distribué par Bodega Films), Upperdog [+lire aussi :
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fiche film] de Sara Johnsen et Shooting the Sun [+lire aussi :
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fiche film] de Pål Jackman.

Les autres films en lice sont : Applause [+lire aussi :
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interview : Martin Pieter Zandvliet
fiche film] de Martin Pieter Zandvliet (Danemark), White Night Wedding de Baltasar Kormákur (Islande), Letters to Father Jacob [+lire aussi :
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fiche film] de Klaus Härö (Finlande), The Tempest de Ben Sombogaart (Pays-Bas) et Les filles de Geoffrey Enthoven (Belgique).

La Suède, absente en compétition, présente trois titres dans la section Panorama : les documentaires The Queen and I et Videocracy [+lire aussi :
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fiche film], ainsi que The King of Ping Pong [+lire aussi :
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fiche film].

Le réalisateur danois Nicolas Winding Refn sera à Rouen pour présenter le film de vikings Valhalla Rising [+lire aussi :
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interview : Nicolas Winding Refn
fiche film], qui sort aujourd'hui en France (distr. Le Pacte). Cinq autres de ses films seront projetés dans le cadre d'un hommage.

Parmi les autres invités du festival, on peut citer Louis Héliot, à l'occasion du 30ème anniversaire du Centre Wallonie-Bruxelles, et Oddgeir Bruaset, auteur d'une série de documentaires sur les habitants des régions les plus isolées de sa Norvège natale.

Duault, qui se bat depuis vingt ans pour faire connaître au public local le cinéma nordique, confesse qu'il est plus difficile d'obtenir de bons films récents (à cause de la réticence des agents de ventes ou du fait que les auteurs espèrent être sélectionnés à Berlin ou Cannes) et se plaint des réductions de budget des partenaires nordiques qui soutenaient auparavant son festival. Elle se réjouit toutefois des 30.000 spectateurs au moins qu'accueille chaque année l'événement, des écoliers aux cinéphiles assoiffés d'expériences culturelles différentes.

(Traduit de l'anglais)