Málaga présente une édition austère, variée et comique
Cette année, la comédie sera plus que jamais au rendez-vous au Festival de Málaga, qui aura lieu du 17 au 24 avril. Aujourd’hui, lundi 22 mars, le programme complet de la 13e édition a été annoncé, avec, comme chaque année, une sélection officielle hors pair, réunissant treize titre, desquels onze sont en compétition. Bien que, comme souligné par son directeur, cette édition soit marquée par « l’austérité », le festival continue à miser sur la variété, si bien des auteurs (établis et débutants), comme des genres (bien que la comédie domine, on ne manque pas de drame, ni de suspens).
L’ouverture et la clôture du festival seront assurées par deux auteurs établis, à savoir Carlos Saura avec I, Don Giovanni [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film] (une coproduction avec l’Italie qui a fait sa première au Festival de Rome en octobre 2009) et Julio Medem avec son Habitación en Roma (lire info), tous deux hors compétition.
Le festival de Málaga a démontré qu’il n’avait pas peur d’introduire des comédies dans sa sélection officielle. Avec Que se mueran los feos (lire info), de Nacho García Velilla, Una hora más en Canarias (lire info), de David Serrano, La vida empieza hoy, de Laura Mañá, la coproduction avec l’Allemagne Bon appétit (lire info), le premier film de David Pinillos, et Héroes, de Pau Freixas, les comédies représentent près de la moitié des films en compétition.
Le film Rabia (lire info), de l’Equatorien Sebastián Cordero, finalement présenté en Espagne, et El dios de madera (lire info), une nouvelle incursion dans le cinéma de l’écrivain Vicente Molina Foix, toucheront tous deux au thème de l’immigration, bien qu’avec deux points de vue très différents.
Enfin, la difficulté à communiquer de la société actuelle sera un des thèmes fondamentaux de la compétition du festival. Cette question sera traitée par deux réalisateurs qui font leurs premiers pas dans le domaine du long-métrage, Manolo González avec Propios y extraños et Rodrigo Rodero avec El idioma imposible, tout comme par Xavier Ribera Perpiñá avec son film Circuit. Le premier film de Juana Macías, le drame Planes para mañana, complètera la compétition.
(Traduit de l'espagnol)
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