Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec : un blockbuster pour Luc Besson
par Fabien Lemercier
Porté par une vaste campagne médiatique et soutenu par une critique globalement séduite par le grand spectacle offert par Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec [+lire aussi :
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fiche film] lancé demain en salles par EuropaCorp, Luc Besson opère un retour réussi à la fiction qu’il avait délaissée en tant que réalisateur depuis 2005 au profit de la trilogie d’animation Arthur et les Minimoys [+lire aussi :
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fiche film] (dont le dernier volet sortira le 20 octobre prochain).
Adapté de deux titres de la série de bande dessinée de Jacques Tardi (Adèle et la bête et Momies en folie), le 9ème long de fiction cinématographique du réalisateur plonge dans le Paris de 1912 pour des péripéties rocambolesques dans l’esprit du feuilleton populaire fantastique du début du XXème siècle. Ptérodactyle meurtrier, momie égyptienne, savant fou, chasseur et enquêteur de police se télescopent autour du personnage principal, l’intrépide journaliste Adèle Blanc-Sec interprétée par la valeur montante Louise Bourgoin (La Fille de Monaco [+lire aussi :
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fiche film]) qui incarne une sorte d’Indiana Jones au féminin. Au casting se distinguent également Mathieu Amalric, Gilles Lellouche et Jean-Paul Rouve.
Un des points forts du film est sans conteste la reconstitution du Paris de 1912 avec des décors signés Hugues Tissandier. "Nous avons travaillé, comme à chaque fois, sur des maquettes de décors assez petites" explique Luc Besson. "Préparer sur des volumes réduits permet de mieux définir les angles de la caméra (..) Hugues utilise à présent le numérique pour préparer et pré-visualiser ses décors. Cela me permet de m’y balader virtuellement, de définir les axes de tournage, d’affiner mes choix de focales très en amont. Nous faisons aussi des économies grâce à cette nouvelle technologie dans la mesure où nous réduisons la construction des décors à ce qui sera filmé."
Produit par EuropaCorp, Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec a bénéficié d’un budget d’environ 31,44 M€ incluant 4,8 M€ en coproduction et préachat de TF1 Films Productions, ainsi qu’un préachat de Canal +.
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