L'ICAA construit un pont entre producteurs et investisseur privés
Dans la lignée des priorités exprimées à la dernière édition de Madrid de Cine-Spanish Film Screenings (lire l'info), Madrid a célébré, jeudi 1er juillet, une journée intitulée "Un regard nouveau sur le financement et l'investissement dans la production cinématographique espagnole" dont l'objectif était d'établir un dialogue entre les producteurs et les assesseurs et analystes financiers qui gèrent les investissements privés et institutionnels.
C'est un thème essentiel en cette époque où les producteurs trouvent de plus en plus difficilement de l'argent à cause des réductions des aides publiques et des investissements des chaînes de télévision et des moyens moindres de tout le secteur. Ignasi Guardans, directeur général de l'ICAA, l'a dit sans détour : "Un producteur ne peut plus frapper à la porte du ministère, des régions et des chaînes de télévision, c'est fini. Il y aura toujours des subventions, mais elles ne suffiront pas". Il a déclaré à Cineuropa que la recherche de sources de financements alternatives pour le cinéma "est une priorité, presque une obsession" (lire l'info).
L'événement, le premier de ce type jamais organisé en Espagne, a été organisé par l'ICAA et l'association audiovisuelle SGR. Il a consisté en six tables rondes où ont été évoqués notamment les sources de financement en 2010, les recours privés, le rôle des incitations fiscales et la rentabilité des productions.
Bien que la journée se soit concentrée presque exclusivement sur la situation de l'Espagne, des intervenants représentant toute l'Europe étaient présents, comme Alexandra Lebret (European Producers Club), Stephen Margolis (Future Films), Peter Aalbaek-Jensen (Zentropa), Joel Thibout (Back Up Films) et Christophe Vidal (Coficiné-Natixis). Parmi les professionnels espagnols qui ont participé, on peut citer Gerardo Herrero (Tornasol Films), Fernando Bovaira (Mod Producciones), Marina Fuentes (Six Sales), Yolanda del Val (DeAPlaneta) et Juan Gordon (Morena Films). Les institutions aussi ont participé, notamment la FAPAE, représentée par son président Pedro Pérez, l'ICO (Rosario Casero) et l'EGEDA, représentée par son président Enrique Cerezo.
(Traduit de l'espagnol)
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