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INSTITUTIONS Suisse

La Section du cinéma change de tête

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Laurent Steiert a été nommé responsable par intérim de la Section du cinéma de l’Office fédéral de la culture (OFC). Il prend le relais de Nicolas Bideau, qui s’apprête à diriger Présence Suisse, organisme du Département fédéral des affaires étrangères en charge de l’image de la Confédération helvétique à l’étranger.

Chargé d’assurer la transition à la tête de la Section du cinéma, Laurent Steiert est bien connu de la branche. Il était le suppléant direct de Nicolas Bideau et a géré Succès Cinéma, système d’aide automatique attribuée sur la base des entrées enregistrées par les productions et coproductions suisses sur le territoire national.

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Ce changement de direction intervient dans un contexte de tensions répétées entre plusieurs associations professionnelles du cinéma suisse et Nicolas Bideau. Elles ont notamment conduit au report d’une importante réforme de l’aide fédérale au cinéma (Régimes d’encouragement) et à la nomination de Marc Wehrlin comme «facilitateur» pour rétablir la confiance entre l’OFC et la profession. Didier Burkhalter a par ailleurs annoncé qu’il ne remettra le poste de «Monsieur Cinéma» au concours qu’une fois sous toit les Régimes d’encouragement 2012-2015.

Plusieurs dossiers importants attendent Laurent Steiert. Le plus urgent concerne certainement le passage au numérique des salles de cinéma helvétiques. En l’absence d’une politique d’aide des autorités cantonales et fédérales, les observateurs du secteur de l’exploitation prévoient la fermeture des nombreuses salles indépendantes. Longtemps considérée comme une question secondaire, l’équipement en projecteurs numériques des cinémas qui garantissent la diversité de l’offre cinématographique est devenue brûlante avec le succès des films en 3D. Ils ont entraîné dans leur sillage une accélération de la numérisation mettant en lumière les disparités entre exploitants et les dégâts potentiels qu’un tel déséquilibre pourrait causer sur les cinématographies les plus fragiles – à commencer par le cinéma suisse. Sensibilisé à cette problématique, Laurent Steiert a d’ores et déjà annoncé qu’il en ferait l’une des priorités.

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