FESTIVAL DE ROME Extra / France
Le Sentiment de la chair, l'amour et le sexe “vus de l'intérieur”
par Michela Greco
Après avoir collaboré avec des réalisateurs du calibre de Marco Ferreri et Roman Polanski, Roberto Garzelli fait ses débuts de réalisateur avec Le Sentiment de la chair [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film] et vise d'emblée très haut avec une oeuvre qui renvoie à un autre grand homme de cinéma, David Cronenberg.
Il est en effet impossible de ne pas penser au réalisateur de Crash devant l'histoire d'Héléna et Benoit (Annabelle Hettman et Thibault Vinçon), respectivement étudiante en dessin médical et professeur de radiologie, qui se rencontrent à l'occasion du examen et se rendent compte qu'ils ont en commun une singulière passion pour les organes internes.
C'est une passion totale, perverse et donc dangereuse qu'ils partagent en matière d'amour et de sexe, pour le moins "approfondi". Le Sentiment de la chair, produit par Stella Films et vendu à l'international par Colifilms Diffusion, est plein de tension, inquiétant, et donc intrigant. Ce film pousse à l'extrême le sentiment de claustrophobie en restant collé aux deux personnages, chez eux, en eux, mais il finit par tomber dans un voyeurisme malsain pour se terminer, forcément, dans une chambre opératoire aseptisée. Le film sera distribué en France à partir du 15 décembre par Zelig.
(Traduit de l'anglais)
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