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INDUSTRIE Italie

Confindustria : pour que les pirates rejoignent le cercle toujours plus grand des clients

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Les consommateurs de l'ère du numérique sont prêts à recevoir des contenus sur des supports électronique, mais il faut "transformer les pirates en clients". C'est ce qui est ressorti d'une rencontre intitulée "Industrie de la culture et contenus numériques" organisée hier à Rome par Confindustria Cultura Italia , avec les associations représentant les secteurs du cinéma, de l'audiovisuel, de l'édition, de la musique et des jeux vidéos.

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Selon les chiffres relevés pour cette année par l'Observatoire permanent sur les contenus numériques et présentés hier, 40 % des Italiens de plus de 14 ans sont à présent des utilisateurs réguliers des dernières technologies. C'est une véritable armée de 20 millions d'individus qui demande et consomme des contenus numériques et surtout, qui est prête à payer pour avoir ces contenus.

Il s'agit conséquemment d'être bien attentifs aux détenteurs des contenus culturels. "L'avenir du cinéma est autant dans les salles que sur Internet", a dit Riccardo Tozzi, le président des producteurs de l' Anica, qui est intervenu pendant la rencontre. Pour Tozzi, il faut transformer les internautes qui font des téléchargements illégaux en clients, en dépit du fait que les grands distributeurs font obstacle en recherchant de nouveaux modèles en termes de vidéo à la demande. Pour Roberto Guerrazzi, président d'Univideo, "le numérique entraîne une superposition des domaines de compétences qu'il est nécessaire de réglementer".

"Notre marché perd de l'argent qu'on devrait lui verser, les revenus diminuent de plus en plus et de fait des emplois disparaissent, tout cela à cause du piratage et de la criminalité informatique et multimédia", affirme Gaetano Blandini, directeur général de la SIAE, qui soutient la prochaine initiative de l'AGC (autorité de protection des communications), qui s'inspirerait de la loi française controversée HADOPI (lire l'article).

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(Traduit de l'italien)

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