email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

FESTIVALS Grèce

Thessalonique révèle sa sélection de temps de crise

par 

127 Hours [+lire aussi :
bande-annonce
making of
interview : 127 Hours
fiche film
]
de Danny Boyle, va assurer l'ouverture du Festival international de Thessalonique (3-12 décembre), qui fête sa 51ème édition sous la direction du programmateur encensé sur le plan international Dimitri Eipides. Le gala de clôture verra la projection de Black Swan de Darren Aronofsky.

Les deux sections principales du festival, orientées vers le cinéma indépendant, proposeront des oeuvres remarquées provenant du monde entier, dont Tender Son – The Frankenstein Project [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film
]
de Kornel Mundruczo et How I Ended this Summer d'Alexei Popogrebsky. Les gros titres comme Submarino [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Thomas Vinterberg
fiche film
]
de Thomas Vinterberg, Route Irish [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film
]
de Ken Loach et Three [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
de Tom Tykwer feront l'objet de projections spéciales.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

La compétition internationale, destinée aux premières oeuvres et aux films de fin d'études, présentera seize titres, dont Le quattro volte [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Michelangelo Frammartino
interview : Savina Neirotti
fiche film
]
de Michelangelo Frammartino, L'enfance du mal [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film
]
d'Olivier Coussemacq et Donkeys de Morag McKinnon. Deux films grecs concourront pour les Alexandre d'or, d'argent et de bronze : le titre primé à Venise Attenberg [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Athina Rachel Tsangari
fiche film
]
d'Athina Rachel Tsangari et Apnea de Aris Bafaloukas, déjà projeté à Montréal.

Le grand gagnant cannois de l'année, Apichatpong Weerasethakul, figurera parmi les invités, de même que Susanne Bier, Borivoj Dovnikovic et Romain Gavras.

Eipides a aussi souligné, à la conférence de presse d'hier, qu'il souhaite "redonner au festival son identité en tant que point de rencontre pour des cinématographies courageuses", après cinq ans à se tourner vers "des schémas américains, ce qui est pour moi une perte de temps et d'argent".

L'argent est une question essentielle pour le festival. Des problèmes fiscaux ont laissé "anticiper un retard, voire une annulation complète du festival cette année", a admis Eipides, ajoutant qu'au moment de sa nomination à la direction du festival, il n'a trouvé "aucun argent, mais un gros déficit" de plus de 6M €.

Grâce au sens du prestige [lire l'info] de la directrice précédente, Despina Mouzaki, le festival a pu réunir un budget de plus de 4M €, mais il n'a pu règler certaines dettes, contractées auprès de collaborateurs vitaux.

“Nous devions plus d'1M € aux hôtels locaux", a révélé Eipides, citant aussi parmi les créanciers hérités de la gestion Mouzaki des sociétés de sous-titrage et même des lauréats d'éditions précédentes du festival. Le festival va donc devoir fonctionner avec un budget réduit de 50% pour éponger le déficit.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

(Traduit de l'anglais)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy