02/12/2010

Depuis mardi, Bordeaux accueille un événement cinématographique unique en Europe : le festival international Cinémascience dont l’originalité est de s’appuyer sur le 7ème art comme vecteur de vulgarisation scientifique. Organisée par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et parrainée par Jean-Jacques Beinex, la 3ème édition de la manifestation qui se terminera le 5 décembre propose notamment une compétitions de dix films inédits en salles dans l’Hexagone et dont les scénarios possèdent une trame scientifique.

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Parmi ces dix titres dont les projections sont suivies de débats animés par des spécialistes du CNRS figurent sept productions européennes : Cosmonauta [+lire aussi :
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fiche film] de l’Italienne Susanna Nicchiarelli (lire l’ interview) sur la conquête spatiale, Gordos [+lire aussi :
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interview : Daniel Sánchez Arévalo
interview : Entretien avec Daniel Sánc…
fiche film] de l’Espagnol Daniel Sánchez Arévalo sur l’obésité, Oxygène [+lire aussi :
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fiche film] du Belge Hans van Nuffel (primé à Montréal et à Rome - lire le compte-rendu) sur la mucoviscidose, la production allemande Transfer du Croate Damir Lukacevic sur l’esclavagisme moderne, le long métrage français Le sentiment de la chair [+lire aussi :
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fiche film] de Roberto Garzelli (article) sur l’imagerie médicale, Hunting and Sons [+lire aussi :
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fiche film] du Hollandais Sander Burger sur l’anorexie et Stricken de son compatriote Reinout Oerlemans sur le cancer du sein (lire la news). Les trois autres films en lice (deux américains et un russe) abordent les sujets de la consommation, de l’esclavagisme moderne, et des missions polaires.

A noter également une section Avant-premières incluant entre autres la coproduction d’animation germano-française Le marchand de sable du duo Jesper Møller - Sinem Sakagolu dont la projection sera suivie d’un échange sur les cauchemars, mais aussi Inhale de l’Islandais Baltasar Kormákur (avec Diane Kruger au casting) qui aborde le sujet du trafic d’organes. Au rayon des avant-premières pointent également plusieurs titres américains traitant les thèmes de la théorie de l’évolution, de la maladie de Parkinson, des systèmes informatiques ou encore de l’espace. Des séances spéciales, une rétrospective baptisée Visions du futur, un Focus sur la Russie et une Nuit des savants fous "spéciale phobies" complètent l'intelligent menu concocté par Cinémascience.