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FESTIVALS Royaume-Uni

Frears ouvre à Londres

par 

- Plus de 200 films pour la manifestation anglaise, inaugurée par Dirty pretty Things, un thriller sur le trafique d’organes

Le visage de Audrey Tautou, protagoniste du film de Stephen Frears Dirty pretty Things, a ébloui l’ouverture du 46e London Film Festival. Le programme londonien offre jusqu’au 24 novembre environ 200 films dont beaucoup de productions européennes comme : L’homme sans passé de Aki Kaurismaki , Le sourire de ma mère de Marco Bellocchio, Lilja 4-Ever de Lukas Moodysson et L’homme du train de Patrice Leconte.
«Ne pouvait être un film plus approprié que Dirty Pretty Thing pour inaugurer ce festival» a affirmé le nouveau directeur Sandra Hebron dans son discours d’ouverture. «Le film de Frears est très londonien, mais universel aussi». Pendant la conférence de presse, Frears, prix Oscar pour Les liaisons dangereuses a amusé le public, parmi lequel étaient aussi Woody Harrelson, Joseph Fiennes etTerry Gilliam, en décrivant le film comme «une comédie romantique anglaise, avec beaucoup de tasses de thé et Helena Bonham Carter qui prend son bain toute nue!». Le film marque le retour de Frears à l’analyse de la société anglaise avec le même regard cynique de My beautiful Laundrette. Cette fois-ci il nous décrit le monde secret et souterrain de l’immigration illégale et du trafique d’organes et d’êtres humains, mais en mélangeant thriller et divertissement.
Le film a été produit en Grande-Bretagne par Celador Film, la société responsable de l’immense succès télévisé de Who wants to be a Millionaire écrit par l’un des auteurs du show, Steven Knight. Habitué à travailler des deux côtés de l’Atlantique et à trouver des financements pour ses films en Grande-Bretagne comme à Hollywood (Dirty Pretty Things a été coproduit par Miramax et par BBC Films), Frears a insisté sur la nécessité pour les films européens de parler à un vaste public: «Je pense que les gens aiment les films américains, il faut accepter ce fait. Et il n’y a pas de financements au monde qui puisse interférer avec le désir du public de voir ces films, mais il me semble aussi que récemment plusieurs idées et la meilleure partie de la créativité cinématographique est française».

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(Traduit de l'anglais)

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